Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 5

  • Ich bin hasslich

    Ah ces allemands, ces hasslich Deutsche (allemands laids),, comme ils le disent eux mêmes visiblement blessés et écœurés des procès qui leurs sont faits, ces nazis qu'évoque à demi mot DSK, dans sa sortie du bois...on sent le retour des vieux démons, la vieille haine génétique des faucons à moustache et probablement aussi, un peu le règlement de compte contre ses anciens potes socialistes qui l'ont tous abandonnés dans ses misères de « petit gars injustement blessé »...

    Faut il faire ou pas un haircut comme disent les spécialistes (annuler la dette), je suis incapable de trancher, mais en tous cas, je trouve un peu facile le procès fait aux allemands...

    Comme le souligne Die Welt ce matin qui cite le français Marcel Mauss, un des pères de l'anthropologie qui a inspiré Bourdieu et qui a beaucoup étudié l'impact des religions et des croyances sur les peuples « le riche a toujours tord et le pauvre est toujours plus populaire », c'est une sorte de règle absolue...

    De fait, on sent que la démagogie l'emporte sur la raison, la réussite, l'effort...et pourtant, je ne suis pas si sûr que DSK ait des leçons à donner à Schauble sur l'humiliation de son prochain...on a entendu des choses assez crades sur ses pratiques sexuelles et sur son rapport aux femmes...moi, je ferai museau à sa place, surtout que quand il était au FMI, je n'ai pas le souvenir qu'il ait fait des miracles pour les grecs...mais beaucoup de français ont les idées assez courtes et quand il faut taper sur le méchant allemand oppresseur, cela fait des générations que nos compatriotes répondent présents, étant prèts à suivre le premier connard venu s'il leur tient un discours sentimentaliste un peu convaincant ….

    D'autre part, que l'accord soit un mauvais accord, je crois qu'à part Hollande, tout le monde est à peu près du même avis...A commencer par Varoufakis lui même et y compris l'économiste américain ex prix Nobel Paul Krugman, qui pourtant est plutôt sympathisant de gauche, qui trouve que Tsipras a été très léger en n'ayant pas assez préparé ses négociations, sans plan B dans la poche.

    Alors, calmos, car je sens qu'à force de se replier derrière une sorte d'humanisme niais, on va finir par perdre les allemands, qui commencent à en avoir marre de passer pour des sales boches ...moi, les gars, une Europe sans les anglais et sans les allemands, avec un petit euro pour les pays latins à la ramasse, je ne le souhaite pas vraiment...mais bon, moi, je dois aussi être hasslich...