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Marcus Miller à Pleyel

Bravant les difficultés de circulation, j’ai pu assister hier soir au concert hommage à Miles Davis*, donné par Marcus Miller salle Pleyel.

Le bassiste, toujours aussi dynamique et virtuose, était entouré de quatre jeunes musiciens américains.

Ce qui m’a frappé, moi qui ai eu la chance de voir Miles deux fois en concert à la fin des années 80, est que Marcus a pris la place du grand MD.

Miles passait en effet, à cette époque, plus de la moitié du temps du concert à écouter, à diriger, voire à engueuler ses musiciens, cherchant comme une harmonie céleste et pianotant sur des boutons, des claviers, des samples, toute une électronique au service de ce dieu vivant, tel un chercheur dans son laboratoire.

Point de tout cela avec Marcus, qui est quand même le père et le grand arrangeur de Tutu…non, Marcus utilise sa guitare, dont il tire de solides bases rythmique pour mener au plus profond d’eux-mêmes, trompette et sax…L’homme parait plus abordable, plus humain, moins seigneur, plus copain même si le talent et le professionnalisme sont de mises. Le résultat est à la hauteur, époque oblige, c’est moins électronique, plus naturel.

Le public aussi a changé depuis 20 ans….moins bruyant pendant ces deux heures trente de concert, plus intello, plus bobo, où les ipods (pourtant surveillés de près par la sécurité, pas de filmage pirate) ont remplacé la fumette…

On termina les rappels par Human nature de Jacksson et un standard dont j’ai oublié le nom….super soirée.

 

* Marcus Miller a joué et composé abondamment pour Miles Davis dans la dernière époque Jazz Fusion du trompettiste.

 

Human Nature version Miles Davis

 

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