Je fais faire des travaux, comme tout jeune retraité qui profite de ce nouveau temps libre pour claquer ses économies et arranger son avant dernière demeure.
Il y a donc différents corps de métiers qui vont, viennent, assemblent, coupent, vissent, bref, ils travaillent. Ce n’est pas un chantier comme celui que décrivait avec beaucoup d’humour Dubois dans un de ces romans, où il dressait un tableau assez épique des travailleurs manuels.
Le matin, à 8 heures, une fois même à 7H20, ils sont sur le pont et en général, le matin, ils n’amusent pas le terrain. Le midi, ils font une pause rapide. On n’est plus à l’époque où les artisans se refaisaient au rouge le midi et où l’après midi relevait de la traversée du vent des globes par gros temps. Par contre, autre époque, autre mœurs, maintenant, nos hommes sont pressés d’en finir…à deux heures, on pense déjà à rembarquer le matos et à plier les gaules…c’est que… il y a match à 5 heures ou tout autre bonne raison de terminer de bonne heure sa journée…alors les finitions, basta…on doit partir sur un autre chantier…c’est cela, oui, je l’ai fait aussi celle là…ils faut veiller au grain…je pense que je dois passer à leurs yeux pour un vieux con…mais bon, j’étais consultant, c’était kif kif dans les métiers dits intellectuels où l’unité de facturation est la journée…vite en place, mais vite parti et par ici la monnaie…vous avez vu, on est bon en délai, chef….faudrait nous donner une petite prime…