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Les cahiers du cinéma

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Ce matin, en allant faire mes courses, je me suis senti rajeunir…il fait beau, c’est le printemps, c’est envoutant comme dans un film de Kim Ku-Duk…. et puis, c’est aujourd’hui que le nuage radio actif passe au dessus de nos têtes….alors, je me suis dit, génial, ça va être comme dans «  les derniers jours du monde », on va pouvoir se sauter tous dessus, la grande partouze avant le chaos final…bon, l’idéal, ça serait que Pfizer fasse aussi péter ses futs, et qu’un gros nuage de Viagra survole la France…car, on n’est pas tous monté comme Amalric ou comme Sergio Lopez….oh, Sergio Lopez à poil, quel engin….non, moi c’est plutôt Michel Blanc dans les « Bronzés » ou Villeret dans « Diner de cons »…

Mais dans les rues, pas d’ambiance de film catastrophe à la Spielberg, Mark Robson ou Bong Joon Ho…. Pas de gens se préparant au grand voyage, comme dans « Oncle Boonmee » , pas de gens en communion avec l’au-delà comme chez Clint Eastwood…non, le grand calme,  « la ville est endormie », comme chez Guediguian, et on s’ennuie autant que dans un film de Rivette ou de Rohmer….

Non, ce n’est pas encore aujourd’hui, qu’une femme aussi jolie que Nathalie Portman ou Nicole Kidman me sautera dessus…. Aujourd’hui sera comme d’habitude, je dirais bonjour à la boulangère tout bas dans ma barbe, comme Poelwoorde à Isabelle Carré dans « les émotifs anonymes », puis je regarderais la ville du haut de mon balcon, comme Duris dans « Paris » de Klapish, seul, désespérément seul, comme dans un film noir de Polanski, David Linch ou Jean Pierre Melville….

 

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