Par hasard, en travaillant sur un ouvrage, je suis tombé sur le clivage en psychanalyse….
J’ai tout de suite pensé à….DSK….
Le clivage est la séparation d'affects opposés, de façon à ce que les uns ne contaminent pas les autres. L'absence d'intégration des affects dans une synthèse harmonieuse a pour but de lutter contre l'angoisse liée aux désirs de destruction. Il s'agit d'un type de défense psychotique bien différent dans son expression du clivage du schizophrène chez qui l'unité de soi et des autres est rompue et où la distinction entre le réel et l'imaginaire n'existe plus (Allilaire, 1985). Ainsi, (par exemple) le patient pourra avoir une attitude passive à l'égard d'une infirmière tandis qu'avec une autre, il manifestera une conduite agressive et violente. Le patient peut consentir à ne parler qu'à une seule infirmière : "Vous êtes plus gentille que l'infirmière de soirée, vous êtes la seule qui me comprenez vraiment". La même infirmière peut être vue, alternativement, comme bonne ou mauvaise.
Les psychanalystes Laplanche et Pontalis en donnaient, eux, la définition suivante, en évoquant le racisme : le clivage est " l'existence au sein d'un même sujet de deux attitudes psychiques différentes, opposées, et indépendantes l'une de l'autre". Ce clivage permet à un individu apparemment normal, civilisé, soumis aux inhibitions sociales et morales de rigueur, de détacher une partie de lui-même qui peut tout s'autoriser à l'égard des catégories rejetées. De ce fait, les individus appartenant à ces catégories rejetées sont déshumanisés et deviennent aux yeux du raciste une sorte de bétail, voire d'objet utilitaire.
Troublant, non… ???? C'est Vol au dessus d'un nid de coucous....