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  • Ah, si on pouvait se passer du peuple...

    Si on peut considérer que nous gouvernants ont une petite idée de ce qu’il faudrait faire pour redresser le pays et enrayer la crise, grâce à de nombreuses études et rapports style rapport Attali (voir PDF ci-dessous, qui semble encore bien trop optimiste et pas assez ambitieux sur de nombreux points comme l'éducation, le développement industriel entre autres)  qu’ils ont entre les mains, on peut après douter qu’ils suivent ce début de recommandations.

    Le précédent gouvernement ne l’avait pas fait, et n’a pas su et pu, aller jusqu’au bout des mesures qu’il aurait fallu prendre, en raisons des réticences du bon peuple et des sondages dont Sarkozy était devenu l’esclave.

    Le nouveau gouvernement devrait le faire, mais après avoir promis du social, promis la concertation avec les partenaires sociaux et vendu un peu la peau de l’ours, il aura du mal à aller dans la rigueur imposée à l’Etat en réduisant les fonctionnaires et en réformant en profondeur la fonction des institutions, à relancer les entreprises en allégeant les charges, à être plus déchargé de ses pouvoirs au profit de l'Europe, etc... La gauche est prisonnière de son image....et de son électorat, beaucoup trop habitué à se prendre pour le grand décideur, à toucher des allocs et à vivre avec toujours plus de temps libre.

    C’est tout le problème de la démocratie et cela rappelle furieusement les débats et hésitations des années 30, qui ont menées au pire. Car pour être élu, il faut promettre que des jours meilleurs vont arriver rapidement. Delors a toujours dit qu'il ne voulait pas gouverner à cause de ce dilemne....et sa fille Martine a du en secret se poser beaucoup de questions sur ce sujet.

    Cette contradiction entre promesse à court terme et stratégie à long terme, est un boulevard pour l’extrême droite….on rappellera que cette extrême droite  peut toujours basculer dans un fascisme quelconque au nom du redressement national, car comme disait Maurras, qui connaissait bien la question et a batie toute sa réflexion sur cette problèmatique,  la démocratie est un mal qui mène les peuples à leur perte.

    CLCF_Rapport_2010_Une_ambition_pour_dix_ans.pdf