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Viva la liberta

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Il n’y a que les italiens pour inventer un film pareil….un homme politique, qui est complètement déprimé par la chute de son parti dans les sondages, se tire un beau matin pour retrouver une amie d’enfance en France…le parti, la gauche dans l’opposition, est affolé, on a besoin du dirigeant, même si sa côte est mauvaise, il n’y a personne pour le remplacer…la chance va faire que ce leader a un frère jumeau, un double physique parfait, un peu fou, prêt jouer au remplaçant, qui se met à parler un langage de vérité, s’interrogeant sur la responsabilité du politique et des citoyens, disant tout fort ce que chacun pense tout bas...miraculeusement, il fait un carton et redresse le parti….au fond, pourquoi a-t-on besoin de se raccrocher à la démocratie ? Parce qu’on a peur de vivre sa vie tout seul ?

Monté en parallèle, le vrai et le faux leader se mettent à s’amuser de leur situation, à vivre, à aimer, chanter, manger, ne négligeant pas la liberté de prendre du temps pour respirer l'air de la mer et se baigner…on imagine Hollande et sa Gayet, sans laquais, virant ses habits de monarque,  faisant lui-même le café le matin et chantant en duo avec sa donzelle…finalement, cela serait drôle…ce qui serait génial, ce que Hollande finisse par nous dire qu'il ne sait pas par quel bout prendre le machin et que sa politique n'est que  poudre aux yeux, choisissant de rire avec une bande de gosses plutôt que de se farcir des réunions mortelles, invitant Merkel à faire quelques pas de danse lors d'un sommet franco allemand, comme si le rapprochement se faisait plus par plaisir que par calcul tordu

Mais le film a du mal à retomber sur ses pieds, la fin se perd, le réalisateur ne semblant pas comment savoir sortir du délire, sans oser pousser le bouchon trop loin….dommage…enfin, c’est une bonne occasion de revoir Toni Servillo (la Grande bellezza, Il divo, la belle endormie, Gomorra….), parfait en homme politique mi artiste mi génie politique...

 

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