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Dans la cour - Le film avec Deneuve...

Le cinéma français est décidemment tombé bien bas…à moins que ce ne soit le pays qui soit bien bas, habité par une masse d’angoissés, de dépressifs, de malades mentaux, de pauvres types au bord du gouffre, carburant à la bière, au Lexomil et à la coke.
Le scénario ? Comme d’hab. avec la fierté de notre exception culturelle, à l’arrache, à la grosse…il y a Deneuve, ça sauve, enfin, ça tente de sauver…on est loin du cinéma dynamisant de Demy avec la même Deneuve, et pourtant, l’époque de la guerre d’Algérie n’était pas gaie…
On assiste surtout ici à une présentation de ce que notre société peut amasser aujourd’hui de gens mal dans leur peau : des retraités au passé stalinien, ou en besoin d’occupation intense pour calmer leurs trouille vivant encore comme en 70, un grand dépressif qui a tout largué et qui se retrouve gardien d’immeuble pour essayer de survivre, un agent de sécurité à la rue qui passe sa folie et ses pulsions violentes avec une secte, un ancien joueur de foot au chômage qui essaie de gagner trois sous en revendant des vélos volés, etc..
Si tu es jeune et que tu hésites à quitter la France, va voir ce film, ça t’aidera à faire tes valises…si tu as le blues, va voir ce film, ça t’aidera à te balancer sous le train…
J’espère qu’on ne va pas exporter ce minable tableau français…le monde va rire, même au fin fond de la Roumanie, ils sont plus heureux qu’au métro Goncourt…voilà le genre de spectacle qu’on semble aimer, Télérama nous dira sûrement que c’est beau la solidarité chez les pauvres…
Il faut boycotter ce genre de cinéma…enfin, hier soir, on était quatre dans la salle et deux sont partis avant la fin…

Commentaires

  • Le film est peut-être mauvais mais ta note m'a bien fait rire...Je sais pas si tu connais les 'billets durs' de Christophe Conte...et bien, je trouve que tu es un peu son pendant 'réac' (je mets des guillemets pour cet adjectif utilisé trop souvent péjorativement...car aujourd'hui est 'réac' quiconque ne se conforme pas au discours ambiant de la gauche bien pensante).
    Sinon, je confirme,Télérama aime :
    'Sur toutes ces névroses dans l'air du temps, Pierre Salvadori propose des variations subtiles, aiguës, qui le rapprochent, un moment, du Woody Allen de Blue Jasmine. Mais un Woody Allen qui aurait encore de l'empathie et de l'amour pour ses personnages suppliciés.'

  • Merci pour ce commentaire et pour ce retour sur Télérama, qui m'amuse (ou plutôt me désole)...pauvre France !

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