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Dunkerque, le film de C. Nolan

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Dunkerque raconte un épisode s’étant déroulé au tout début de la guerre 40, à savoir le repli des anglais et de certains français en Grande Bretagne, coincés par les allemands, bénéficiant de l’aide de nombreux bateaux civils britanniques venus les chercher au péril de leur vie.

Le film est surtout intéressant pour l’exploit audio–visuel de Nolan, qui n’a pas voulu utiliser de moyens virtuels avec trop d’effets spéciaux, mais qui a fait appel à des centaines de figurants de la ville de Dunkerque pour tourner la plupart des scènes sur le site historique. Par ailleurs, alors qu’il aurait pu là aussi, utiliser des effets spéciaux, l’essentiel des combats aériens a été tourné à l’aide de Spitfire comme à l’époque, dans le ciel au dessus de la Manche.

Le résultat est bluffant, car le réalisateur a souhaité nous immerger dans les scènes, un peu comme dans un wargame. Monté ensuite de manière très dynamique, en alternant les plans mer-terre-mer, on ne voit pas le temps passer. On est loin des films de notre enfance, sur le plan de l'empathie avec les acteurs, tels que le jour le plus long ou la Bataille d'Angleterre, encore que dans ce dernier, le metteur en scène avait reconstitué les combats aériens avec 27 spitfires, soit presque 10 fois plus que Dolan, mais les moyens techniques n'étaient pas les mêmes (les budgets non plus), et surtout les attentes du public n'avaient rien à voir, ici, le but est de faire ressentir le stress et l'injustice de la guerre au spectateur, comme s'il était dans une animation à Disneyland. 

Côté acteurs, je retiens particulièrement le rôle du Colonel tenu par Kenneth Branagh, qui interprétait entre autres, Wallander, dans la fameuse série policière sur Arte.

Pour ce qui est de l’action, le film met surtout en évidence le fait que si des civils ont effectivement fait preuve de grand courage, beaucoup de soldats ont surtout pensé à sauver leur peau. La chance dans ce domaine est majeure, avec ensuite la volonté de s’en sortir et dans certains cas, un peu d’intelligence de situation pour profiter de toutes les opportunités.

Pour conclure, le film est surtout du grand spectacle hollywoodien, l'Histoire est passée à la trappe...C'est un peu dommage, à la fois pour les jeunes générations, qui ne retiendront probablement que la virtuosité des pilotes d'avion, et à la fois pour les dunkerquois qui se sont gelés à participer au film, car le rôle de leurs ancêtres du coup, est totalement, inexistant dans ce film.

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