Cette photographie peu connue, accrochée à l’Hôtel de Ville de Paris dans l’une des (trop) nombreuses expositions qui commémore Mai 68, montre tout l’échec de l’héritage de ce mouvement.

Balladur qui sort, lui aussi  un livre sur mai (l’Arbre de Mai), rappelait sur France Culture hier, qu’il n’y a vraiment pas de quoi être fier de 68, à qui la France a donné une importance bien trop grande et qui n’a eu aucune répercussion sur le cours de l’Histoire du monde …

C’est particulièrement vrai en matière d’enseignement, qui a tellement peu innové en 50 ans, avec des expériences pédagogiques douteuses et peu inspirées, un ascenseur social encore plus en panne qu’avant, mettant au rencard les nouvelles technologies (on commence à utiliser intelligemment l’informatique, sans faire encore l’unanimité et on commence à s’interroger sur un apport possible des neurosciences)…Mais quel retard ….

« Professeurs vous êtes vieux, votre culture aussi » est plus que jamais tristement d’actualité, avec un corps enseignant « petit bourgeois vieillot», appartenant à une institution repliée sur elle-même, très égocentrée sur la culture nationale (et encore, elle a été bousculée par les lobbyings d’origine étrangère), avec une histoire bien trop hagiographiée par les révolutions, et loin des réalités du monde moderne.

D'ailleurs les vrais soixantuitards, de Cohn Bendit à July, en passant par Goupil, sont devenus très tôt des libéraux.

Quand on voit les slogans souvent désespérés des étudiants des facs en grève ou laissés sur les murs des manifestations parisiennes, on se dit que tout a vraiment foiré…

Pas de quoi faire la fête… Marx qui a 200 ans a bien pollué les esprits du Service Public…malheureusement, comme le disait un canard britannique, le libéralisme a bien fait plus ses preuves en matière d’évolution des conditions de vie que le marxisme…. …

Pitoyable …Non vraiment, pas de quoi faire la Fête !