Ce matin en me rendant à Velizy chez EADS, comme souvent en ce moment, je contournais la Défense en voiture par le boulevard circulaire, n’appréciant pas trop le souterrain.
J’avais mis un CD du norvégien Bugge Wisseltoft , jazz electro acoustique fait de sons, de rythmes, de clavier, de saxo aérien, de basse, de distorsions, etc…
J’imaginais un opéra contemporain, alors que le jour se levait sur les tours, en les découpant dans la pâleur bleuâtre d’un matin ensoleillé.
Des bataillons de travailleurs rangés par ligne de 12 se déplaceraient (comme dans le film Metropolis) sur les passerelles au milieu de fumées colorées.
Des images vidéo projetteraient sur les façades des images de l’activité des entreprises du lieu : salle de marché, de contrôle de centrale EDF ou Total…
Des acrobates de lumière viendraient troubler cet ordre et apporter un peu de poésie dans cet univers de camp de travail.
Je suis arrivé en pleine forme à Velizy. Elle n’est pas belle la vie quand on se met à réver…