Overdose de Lynch
Arte a également diffusé "Blue velvet" où se retrouvent toutes les obsessions lynchéennes : problèmes de couples infléchissant le destin, impuissance et déviance sexuelle, le tout avec images graphiques monotonales, jazz et bande son sophistiquée, arcs électrique...
Séduit par ces deux films, j'ai finalement craqué pour aller voir le dernier sorti en salle "Inland empire". J'hésitais car cela dure trois heures.
On retrouve tout ce qui fait Lynch multiplié par 10 avec un scénario à plusieurs niveaux dans lequel on ne comprend pas tout, loin de là. On va de mise en abyme en mise en abyme...
Le film ressemble aussi souvent davantage à une installation de vidéaste d'art contemporain qu'à une histoire racontée.
Lynch devient pour moi comme Picasso et Godard en seconde partie de leur oeuvre, impénétrable, hermétique, agacant, lointain..et me touche moins