En des temps pas si éloignés,
Des gens envoyaient des lettres anonymes
Pour éloigner un concurrent un peu trop actif,
Des flics qui ne voulaient pas perdre leur boulot
Arrétaient des résistants pour les remettre à des milices obscures,
Des types qui mourraient de faim dans des camps de travail
Piquaient la ration d'un copain un peu trop fragile et condamné,
Et bien d'autres choses encore,
Ces gens n'étaient pas des monstres,
Ils avaient faim, ils avaient froid, ils avaient peur,
Ils étaient là ou il ne fallait pas être,
Ils vivaient à une sale époque...
Pour nous aussi, la faim, le froid, la peur guettent,
Alors comme les temps sont durs,
Remember, fils, remember,
On ne sait jamais....