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  • Process Industriel

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    Le travail tertiaire ne présente plus à mes yeux beaucoup d'intérêts; à force de manipuler les ressources (humaines) dans des logiciels de gestion de planning, on finit par croire que tout individu est interchangeable sur le plan intellectuel, puisqu'il n'est rien d'autre qu'une étiquette que l'on peux cliquer glisser à volonté.
    La ressource n'est plus motivée, plus très responsable, passant d'un projet à un autre comme on passerait d'une pièce à l'autre, se faisant remplacer, remplaçant à son tour, etc...à moins d'être placé assez haut dans un organigramme (on a alors d'autres soucis comme la fameuse marge à tenir), tout cadre n'est devenu rien d'autre qu'un ouvrier du savoir et ne vaut pas très cher sur le grand marché de la mondialisation.
    Je suis très nostalgique du passé, où je me sentais moins pion, plus responsable, enfin, flexibility oblige !!!
    On rêve d'autre chose. Andy Wharol, à qui une grande exposition est consacrée actuellement, faisait aussi de l'art...industriellement :
    - il fixait un prix, quasi forfaitaire par portrait, élevé pour filtrer ses "victimes" et... pour donner de la valeur à sa prestation, puisque cela se vendait
    - il les maquillait soigneusement pour faire disparaitre les éventuels petits défauts comme les points noirs, etc..., car Andy était un maniaque de la perfection.
    - il les photographiait, style photomaton, en cherchant quand même le bon éclairage, la bonne attitude, la bonne expression
    - il couvrait une toile d'un fond
    - il sérigraphiait et finissait le portrait.
    C'est un process qu'Andy éxecutait à la Factory.
    J'aurai bien aimé travaillé dans sa factory, c'est le genre d'usine dont on rêve...