Ce matin, au petit déjeuner, le mug à la main, je lis sur le supplément du journal porté dans la boite de très bonne heure, une nouvelle d’Anne Wiazemsky…
la lecture de cette nouvelle qui évoque un voyage sur les côtes bretonnes (période de vacances oblige) me fait imaginer Anne Wiazemsky : une retraité, bonne bourgeoise intello, devant habiter Saint Germain des Prés, adorant les vieilles demeures, un peu dans le style de la bande à Régine Desforges et Rykiel, proche de cette vieille gauche très très caviar ayant tourné sarko, assez précieuse, trainant d’une dédicace à l’autre, allant de festival en galerie (géniâââl ce tableau…)…. …

Je me plante peut être complètement, mais c’est aujourd’hui l’image que j’ai d’elle…en tous cas, plus rien à voir avec la jeune fille rebelle de la famille Mauriac, qui jouait au cinéma avec Bresson et Godard dans les années 60, timide, mystérieuse, sensuelle…

On a tous une image, c’est terrible et cette image n’est pas toujours celle que l’on imagine ou que l’on souhaiterait avoir…tiens, votre serviteur, par exemple, comment l’imaginez-vous, ami lecteur qui ne me connaissez pas…râleur, rêveur, réac…pire… has-been, égocentrique, ou pire encore, cynique, aigri, pitoyable…

Putain de nouvelle, on se réveille un peu dans la purée après une  nuit un peu chaude (because temps orageux, n'allez pas croire...) et une heure après, on plonge dans une grande interrogation existentielle….ah, la vie, alors….