Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 21

  • Compétition

    Les français se passionnent pour la compétition olympique, pour ces jeunes gens qui n’ont pas la grosse tête, mais qui grâce à leur travail, leur mental et leur volonté, accèdent au podium…les champions savourent leur succès en se mordillant nerveusement la langue et en grimaçant de bonheur, le simple bonheur d’avoir fait dans un bassin ou sur un stade la meilleure performance, face à leurs rivaux venus des quatre coins de la planète. Les français semblent aimer voir ces athlètes se défoncer pour goûter ce court plaisir d’un instant, celui de gagner, simplement…pas pour le fric, mais pour juste se dépasser…après, la vie reprend son cours, retour à la maison, aux études, à l’entraînement…
    Alors, pourquoi ces mêmes français semblent si peu aimer l’entreprise ? Remporter un contrat, fruit de ses cogitations, de sa préparation à un grand oral, face à un petit groupe de clients, curieux de voir comment un fournisseur a perçu leur besoin couché sur un appel d’offre et est capable d’y répondre au meilleur rapport qualité prix, procure aussi un certain plaisir…celui d’une reconnaissance…pour avoir vécu de nombreuses présentations de propositions dans ma vie professionnelle dans des grands comptes, face à une assistance qui comportait parfois une dizaine de personnes, demande aussi une mise en condition, car la forme, l’empathie, l’écoute, comptent autant que la bonne connaissance du dossier et que le prix…en sortant de ce type de réunion, généralement sans avoir connaissance du verdict, on s’interroge pour savoir si on a été bon, si on a employé les arguments qu’on voulait utiliser, si on a été assez clair, etc…
    L’entreprise est un bon moyen de se dépasser, d’accéder à des terres inconnues, de se lancer dans des choses qu’on n’aurait jamais imaginé faire avant, de se confronter à la réalité, de se tester et de repousser ses limites…l’entreprise n’est pas nécessairement un lieu où un vilain patron gagne du pognon sur le dos de ses pauvres salariés qu’il cherche à payer le moins cher possible.
    Voilà le genre de discours que j’aimerai entendre plus souvent en haut lieu…mais comme le disait un journaliste cette semaine, Hollande et sa bande de Sciences Po – énarques, n’ont pas souvent du mettre les pieds dans une entreprise…en dehors des visites éclairs avec un casque ou une charlotte sur la tête, un peu comme un spectateur affalé devant sa télé, regardant les JO, avec sa pizza sur les genoux en se bourrant d’olives et de cacahuètes, critiquant comme la Voynet, cette débauche de fric à Londres.