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  • Revue de presse étrangère

    J’ai fait un tour de la presse étrangère ce matin : Belgique (le Soir), GB (BBC, Guardian), USA (New York Times), Allemagne (Die Welt, Frankfurter..), Suisse (Le Temps)…le moins qu’on puisse dire, c’est que ce n’est pas l’enthousiasme : « le cabinet de combat de Hollande (« l’amateur » pour le Soir), ressemble à un ancien club » (Die Welt)..

    Une majorité, en particulier tous les anglo-saxons qui plaisantent comme d'habitude sur les français et les femmes, souligne le retour de l’ex, Royal, « qui a eu quatre enfants avec le Président » sur laquelle chacun y va de sa petite anecdote vacharde comme cette citation de Ségolène «les Français peuvent citer une seule chose que François Hollande a réalisé en 30 ans de vie politique", rappelant qu’elle n’a même pas été invitée à la réception pour l'installation de Hollande au Palais de l’Elysée.

    Pour les allemands et les anglais, c’est un gouvernement fait d’amis hollandais (et de la Promotion Voltaire), avec une  moyenne d’âge  élevée (séniors en large majorité). Le peu de changement de ce gouvernement est d’autant plus incompréhensible, au regard du vote sanction de dimanche dernier (on garde les mêmes, pire, on en rajoute, souligne le Soir qui chasse déjà les premiers couacs, revenant aussi sur l’affaire Benguigui)…

    Sur le plan économique, le manque de clarté  inquiète les décideurs de  l'Union européenne, Hollande  résistant à des changements structurels profonds  (NYT), citant le Président avec humour  « Il ne s'agit pas de faire des économies juste pour le plaisir de faire des économies, Il s'agit de préserver notre modèle social. En bref, d'être plus juste et plus efficace ".

    Les deux duettistes à Bercy ne font pas non plus l’unanimité.

    M. Montebourg, (Mister Made in France rappelle la BBC) dont les idées populistes, et son approche très à gauche, est connu pour les joutes «  avec des résultats plus que  mitigés »(NYT). La montée en puissance d’Arnaud Montebourg  inquiète aussi  beaucoup la classe politique suisse, le qualifiant d’homme très violent, qui a traité la Suisse de « voisins indélicats", «prédateur de la finance mondiale». «démonstrateur du lepénisme en vrai»,

    Pas mieux pour Sapin, dont le discours est jugé très réactionnaire, avec une dialectique guerrière, et qui a tenu également des propos insupportables sur la Suisse… En conclusion, le Temps dit  «  ce dont la France a besoin, ce sont des actes forts, et non d’un «pacte de responsabilité» qui camoufle à l’idiot le pourquoi d’une forte baisse inévitable des charges sur le travail et l’entreprise »

    Bref, quelle belle image que la France….mais les gauchos  franchouillards diront (la plupart n'ont jamais mis les pieds en Allemagne, en Angleterre, en Suisse et aux USA) « c’est le même bordel chez eux »…ben tiens…