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  • Un jour, le 1er mai sera la fête du travail....passé

    Alors qu’aux Etats Unis, on s’interroge en ce jour de 1er mai, sur un monde qui risque de plus en plus de se morceler, entre ceux, qui à l’image de Zuckerberg (patron de Facbook) ou Larry Padge (Google) sont de plus en plus riches, ces geeks qui ont la capacité et les compétences pour voir leur boite croître à la vitesse grand V, et le reste, la masse, qui est de plus en plus condamnée à consommer les miettes…en France, on continue de penser comme en 90, la révolution numérique, bof....

    C’est vrai dans tous les domaines, pas seulement en politique…exemple, en sociologie, quelques spécialistes ont bien étudié les phénomènes de gentrification, l’appropriation par les classes les plus riches du centre des grandes villes, repoussant à la périphérie ou dans les villes moyennes et la campagne, les autres, les chômeurs, les petits retraités, mais aussi les fonctionnaires, ceux qui surfent sur les emplois partagés, condamnés à plus ou moins brève échéance à rejoindre les plus pauvres, constatant la transformation de l’urbanisme qui va avec : aux bobos les cafés branchés, les espaces de rencontre sympas, les galeries, les marchés bio, les produits de beauté, les pains spéciaux, les lofts …et aux autres,  les commerces de téléphone portable, de téléviseurs et de play station, la bouffe industrielle et les HLM aux ascenseurs dégradés…mais qu’ont conclus nos sociologues ? Qu’il fallait taxer les plus riches, et faire des lois pour obliger à brasser…en France, on sait repousser les nouvelles idées, comme pour les taxis indépendants avec leurs applications smartphones (applications qui se multiplient aux US pour des transports en commun alternatifs en mini bus à Manhattan, Brooklyn, LA, Washington, etc…), mais après ?

    Il faut lire avec intérêt le graphe ci-dessous publié hier par le New York Times…

     

    cout americains.jpg

     

    Car, pendant ce temps, en France, Montebourg fait du vent et insulte les patrons, on manifeste contre Valls, dont le programme est pourtant court, on débat toujours avec les vieilles clés, comme si le vieux monde allait revenir, on espère un grand soir, on espère un régime à la sud américaine, les grands invités dans la manif de la CGT à Bastille Nation (pour remplacer peut être les manifestants absents)…mais ce qui va nous tomber sur la tête est bien pire que ce que l’Histoire n’a jamais connu…seuls les plus malins (je n’ose plus dire les plus intelligents) s’en sortiront, l'informatique va tout plier…exception probable pour les métiers d'artisanat ou les compagnons au coup de patte inégalable (là où il aura du pognon en clientèle)... 

    En cette période de fête du travail, on pourrait peut être réfléchir à ce que sera l’emploi demain, quand les ordinateurs auront remplacé tous les boulots sans grande qualification ou les jobs administratifs…demain, c'est-à-dire, dans cinq ans à tout casser, dix ans au plus…et des implications à venir sur la société…histoire d'anticiper, non, je dis une connerie....bon, OK, je me tais, va chercher ton muguet, con, tu verras ben...