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  • Macron, l'homme aux deux visages

    europe

     Etonnant, la politique…alors que beaucoup de socialistes français voient Macron comme une sorte de Sarkozy, que d’autres vont jusqu’à souhaiter sa démission, le quotidien allemand Frankfurter Allgemaine s’inquiète des positions de ce même Macron, qui mettrait l’UE sous pression pour plus de transferts entre forts et faibles entre pays européens, plaidant pour une réforme profonde de l’euro, avec la mise en place d’un puissant euro-commissaire à Bruxelles, et un budget plus élevé de l’UE... autant de choses qui vont à contre courant de ce que pense l’Allemagne conservatrice..

     Dans un autre journal allemand, le Suddeutsche Zitung, Macron a déclaré : « La crise de l'euro et les négociations pour un plan de sauvetage de la Grèce auraient prouvé que l'union monétaire ne peut pas continuer comme avant. Le statu quo conduit à l'auto-destruction," "les forces centrifuges sont trop importantes, à la fois politiquement et économiquement.", ajoutant plus loin « Si les réformes sont trop faibles, alors les gens vont effectivement baisser les bras. Nous avons besoin d'un grand succès", évoquant un nouveau Traité à mettre en place avant 2019…

     Bref, ce Macron qui fait trembler les germains de Mme Merkel, par ses positions socialistes, c’est Macryll, Macryde…cela dépend vraiment comment on le regarde et d’où on le regarde, et par ailleurs, pas beaucoup de relais de l'instant en France de cette information, qui me parait bien plus importante qu'une remarque sur la durée du travail !

     

    europe

     

    Et puis Stiglitz, qui fait le tour des plateaux pour faire la promo de son dernier ouvrage d'économie "La grande fracture" dit à peu près la même chose sur l'euro, qu'il faut soit abandonner, soit pour qui l'Europe doit profondément se réformer . Il dit également des choses comparables à ce que dit Macron sur notre économie, qui n'est pas assez solide, ce qui explique pour le Prix Nobel aussi nos complexes face aux allemands, étant d'accord avec Varoufakis sur le fait que le but véritable des allemands était d'intimider la France.
    On rappellera que Stiglitz ne remet pas en cause le capitalisme, mais la concentration trop forte par une minorité d'individus du capital. Seule la politique doit libérer les liens, qui créent aujourd'hui tant d'inégalités, le marché ne pouvant pas, selon lui, se débrouiller tout seul.