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  • Doit-on s'épuiser à écouter sur les médias ces bons Docteurs Knocks ?

    Souviens toi du Docteur Knock : le Docteur a dit, le Docteur a fait, j'y attache de l'importance.... Super texte sur la supériorité de classe, sur l'utilisation du faux savoir d'un cabotin, pour affirmer son pouvoir sur un brave béotien inquiet, c'est du Bourdieu interprété par un orphelin grandiose...

    j'ai mes raisons de croire que notre société de surprotection pourrait bien s'écrouler par excès de conseils des médecins, qui ont du mal à maitriser un corps humain bien trop compliqué, avec des médicaments, dont on a du mal à contrôler les effets.

    Si on en a pour deux ans, comme certains l'affirment, on a le temps de tout détruire : faillites, famines, violence, folie généralisée, révolutions...Mais le Docteur a dit !

    Et si Montagnier (Prix Nobel, exclu du monde médical), qui dit que les laboratoires sont notre plus grand danger et ne servent à rien, qu'il suffit de vivre plus sainement et de manger mieux, avait raison...

    Quant à leurs études, j'ai des doutes, on n'est pas des souris Knock Out (souris génétiquement modifiées, où on supprime volontairement plusieurs gènes, pour rendre l'analyse plus fiable). Aucun cerveau ne ressemble à aucun autre et tous les corps sont spécifiques...Il n'y a pas d'égalité, si on a tous les mêmes organes, notre génétique, notre histoire, notre alimentation, etc.. personnalisent notre organisme.

    Ce matin, coup d'œil habituel sur la presse...


    Un article du Figaro, sur l'effet négatif des hypertenseurs dans les risques COVID, retient de suite mon attention:

    «Les individus à plus haut risque de maladie sévère et de décès incluent les personnes de plus de 60 ans et celles avec des maladies sous-jacentes telles que l’hypertension, le diabète, les maladies cardio-vasculaires, respiratoires et le cancer», signalait déjà il y a deux mois le rapport de la mission commune menée par l’OMS et la Chine, en se basant sur les 75.465 cas de Covid-19 recensés dans la base nationale chinoise au 20 février.
    Rapidement, en effet, le doute se porte plus précisément sur deux familles d’anti-hypertenseurs qui altéreraient l’enzyme de conversion de l’angiotensine 2 (ACE2), les IEC (inhibiteurs de l’enzyme de conversion) et les ARA (antagonistes des récepteurs de l’angiotensine).
     
    Mais l'article finit par se vouloir rassurant :

    "Du reste, deux autres études observationnelles chinoises récentes sont plutôt rassurantes. La première analyse une série de 1 178 malades du Covid-19 dont près d’un tiers avec hypertension ayant été hospitalisés à l’hôpital central de Wuhan entre le 15 janvier et le 15 mars (Jama Cardiology, 23 avril). Elle ne montre pas de risque accru d’aggravation de la maladie et de décès pour les patients traités par IEC ou ARA. La seconde porte sur 1 128 malades du Covid-19 hypertendus admis dans neuf hôpitaux de la province du Hubei, foyer de la pandémie (Circulation Research, 17 avril). Cette fois les auteurs calculent même une réduction d’au moins 58 % de la mortalité toute cause chez les malades qui prenaient par ailleurs des IEC ou des ARA"

    Ce n'est pas la première fois que je constate ce type de doute. Qui n'a pas eu, à trancher entre l'inverse et son contraire, avec des diagnostics faux et des ordonnances avec erreurs...et comme je passe mes journée devant l'ordinateur à faire de la neurobiologie, je vois bien que les études ne cessent de se contredire, c'est le principe même de la médecine...

    D' où la question : 


    Faut-il mettre l'économie par terre, affamer l'Afrique et l'Europe, accroitre les inégalités, fabriquer en masse des respirateurs (où près de la moitié des patients meurent en traitement), parce qu'on ne veut pas accepter une part de risque ?

    Arrêtons ce grand blablabla insupportable qui envahit la presse à longueur de journée, qu'ils débattent chez eux, laissons nous assumer nos responsabilités, nous ne sommes pas des enfants irresponsables.

    Vivons...ou mourons, c'est la loi de la vie