Les premiers plans du dernier film de Clint Eastwood commencent par un tsunami spectaculaire, puis par un passage dans l’au-delà d’une journaliste jouée par Cécile de France.

Les moyens techniques numériques nous permettent d’aller toujours plus loin pour créer de l’émotion…dans ce même cinéma cet après midi, le programme UGC mentionne pour début février une retransmission en direct de l’Opéra de Paris…l’Opéra pour les pauvres (de province) au cinéma, sur grand écran, mais en direct….si Nathalie Dessay ce soir là fait un couac, les milliers de spectateurs des salles UGC de France qui assisteront au concert vivront l’événement, comme si ils étaient assis à Garnier …de plus en plus fort, grâce à l’équipement numérique de la chaîne….à quand le concert de la Liberté en direct de Tunis (ça viendra un jour, je le souhaite) avec super son filmé en 3D (pourquoi pas) en communion dans son fauteuil à Lille, Strasbourg ou à la Grande Bibliothèque, tous avec les lunettes magiques sur le nez….ou encore plus fort en émotion et en suspens, la prise d’assaut  (toujours retransmise en direct) d’un village Taliban par l’armée américaine  filmé en live par 27 caméras, avec des mini caméras sur les casques des Gis (avec son) pour être « au plus près de la peur »....

Un personnage du film de Clint Eastwood se demande s’il faut rentrer dans la tête des gens….

Dimanche prochain, en fin d’après midi, dans une petite salle d’une MJC de la banlieue parisienne, on projette avec des moyens modestes, à l’aide d’un vidéo-projecteur (en toute légalité), un petit film irlandais de 2007, ONCE, qui a été réalisé avec 15 000 euros.. et qui néanmoins a obtenu l’Oscar 2008 de la meilleure chanson originale… histoire d’essayer d’installer un autre type de cinéma, plus convivial, à l’ancienne, pour essayer de tisser du lien, avec table basse et échanges en fin de séance….