Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Livre - Page 25

  • Ca va comme un lundi

    C’est le début de l’année…enfin, pas encore tout à fait, la France ne travaille pas aujourd’hui, elle est en RTT, histoire d’en profiter encore un peu, avant d’effacer le concept de son disque dur…et puis, la France, elle a un peu la gueule de bois, elle a fait la fête pour oublier, il faut que les estomacs récupèrent…moi, aussi, j’ai l’impression d’avoir la gueule de bois, même si je n’ai pas vraiment fait la foire…c’est peut être la lecture du dernier Goncourt, qu’on m’a offert pour Noel, qui est un peu lourd à digérer… « l’Art français de la guerre », où comment un pays qui possède dans ses gènes la maîtrise de la torture, qui l’a si bien expérimenté avec la Résistance et l’Algérie, un pays qui au fond de lui-même voudrait protéger son sang du sang impur de l’étranger qui voudrait venir prendre nos filles et nos compagnes, comment ce pays donc, perpétue son savoir faire policier dans nos banlieues, pour redonner à la France ordre et discipline, qui lui permettront de garder une bonne note et de maintenir son rang…ah, la France, qui n’a même pas été capable de rattraper son retard en dix ans, par rapport aux pays du Nord, là où l’on trouve du bon sang de travailleur consciencieux, qui a le courage d'eliminer les esprits de mauvaise race et qui commence à en avoir marre de payer la note pour des feignants gorgés de soleil …il va falloir vous remuer un peu, les Français, il l’a dit le Président le soir du Réveillon, après trente ans de n’importe quoi, il va falloir qu’il sue, qu’il en passe des nuits loin de sa Julia, le pauvre Président, pour sauver ce peuple de dégénéré, sinon il va retrouver sa monnaie de singe, le petit peuple, même  pas capable de rester avec les bons élèves de l'euro, il n'aura plus qu'à pleurer avec la nouille molle de Hollande…ouaih, c’est peut être tout ça que je ne digère pas bien, le Goncourt, Nicolas, l’euro…d'avoir appartenu à une génération qu'on semble accuser aujourd'hui, d'avoir été une parenthèse entre les guerres coloniales et la grosse crise en cours, une bande de privilégiés qui aurait fouttu le pays dans la merde, en échappant aux sales besognes...ah, ces putains de fête…