Président François : Bon, qu’est-ce qu’on va lui raconter à l’ecclésiastique, il a pas l’air commode, ça me rappelle mon enfance à Saint Jean Baptiste de Neuilly, brrrrr..
Pape François : Bon, il faut que je reçoive ce clown…arrogant, hypocrite, se prenant comme tout français, pour bien plus intelligent qu’il n’est… avec des chiffres de fréquentation dans les églises de France en sérieuse déconfiture…on va faire court…pas de temps à perdre avec ce gigolo…
Président François, serrant la main du Saint Père : C’est coquin chez vous, ça manque un peu de femmes, si je peux me permettre, faudrait penser à la parité, hi,hi…
Pape François : Il est encore pire que je l’imaginais…
Président François : On n’a des points communs, il parait que vous aussi, vous filez en douce la nuit…vous allez à la pêche aux petites calottes…il a pas l’air d’aimer mes blagounettes…je vais lui donner mon cadeau, ça va peut être le décontracter…tenez Saint Père, je pensais vous amener une bonne bouteille, mais Valls m’a conseillé d’aller plutôt vous chercher un truc à la Procure…si cela ne vous plait pas, j’ai gardé le ticket…
Pape François : Et dire qu’il y en a des bien plus graves que lui sur la planète…y’a des jours où on regrette de faire ce boulot…allez, on va faire la photo vite fait, comme ça leurs journalistes à la con pourront mettre ça à la une de leurs magazines, ça sera toujours une semaine de gagnée, sans une de ses maitresses en couverture ou de pub pour les gays…
Président François : On se dit quoi, on fait semblant d’être d’accord en évoquant le changement climatique et les dangers de la mondialisation, ça mange pas de pain…(se parlant à lui même) en tous cas, j’ai hâte que ce soit fini, j’ai une de ces faims et il parait qu’il y a un super chef qui cuisine avec de la truffe blanche Piazza del Colosseo…dommage que Julie ne soit pas là, il va falloir que je me farcisse Manuel et Hulot à table…je vais leur laisser quartier libre…
Pape François : Très heureux de vous avoir connu…je prie pour votre dignité…
Président François : C’est ça, j’en parlerai à mon cheval…une signature sur le livre, hop, un petit mot aux journalistes pour dire que l’entretien était très cordial et que nous sommes d’accord sur l’essentiel, histoire de récupérer les voix des piliers de bénitier…et après, je file à Rome…