En tant que prestataire travaillant pour le groupe EADS, il faut reconnaitre que ces gens la étaient des interlocuteurs intelligents comme on n'en trouve peu à l'heure actuelle dans les grandes structures.
Etant des industriels à forte culture technique, ils savaient qu'un projet pouvait avoir des aléas et ils savaient entendre de la part de leurs fournisseurs une révision des prévisions généralement pour dépassement en cours de projet.
Peu sur le marché pratiquent cela, à commencer par les constructeurs automobiles avec qui il faut peu d'honneur (ou avoir très faim) pour travailler.
Mais je crains que tout cela ne change chez EADS. J'entendais à midi que pour payer les indemnités de retard aux client du futur A380, on n'hésiterait pas à faire passer les contrats de sous traitance hors de la zone euro...
Quand on sait que Noél Forgeard (ex patron d'EADS) est parti avec un bon pactol (source CGT du groupe) et la moitié de son salaire (bien plus conséquent que la moyenne) comme retraite, on peut trouver la manip. un peu osée....
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Quand le gronavion repasse l'addition aux petits.