Les choix seraient maintenant plus clairs, d'un côté la liberté, valeur individuelle de droite (???) et de l'autre l'égalité et la fraternité (tradition de gauche).
Je pense que c'est aller un peu vite en simplification, les candidats étant plus contrastés que cela et les évolutions de société proposées plus fines.
Mais la France n'écoute pas, elle compte ses euros et aime bien son vieux débat droite gauche qui simplifie les choses pour tout le monde, à commencer par la presse.
Cela permet aussi aux électeurs de ne pas trop se poser de questions. Sarko serait un double de Le Pen, Ségo. une vraie femme de gauche.
La question se résume pour beaucoup à combien je toucherai aux allocs, l'évolution du pays et les grandes idées, beaucoup s'en tapent car il faut déjà joindre les deux bouts.
Le problème, c'est qu'il faut quand même faire évoluer ce pays, dont Ségo. elle même trace un triste tableau. Hollande et Jospin (et Lang et Chevénement et Fabius..) sont pour moi les vrais responsables de l'inertie, étant trop petits stratéges, trop mous, peu courageux, oserai je pour faire changer la gauche.
Et puis, je ne crois pas non plus au changement à la scandinave proposée par Ségo. D'une part, parce que la France n'est pas la scandinavie en taille, en culture et d'autre part, pour les valeurs qui ne sont pas les mêmes (le protestantisme ne ressemble pas au catholicisme, loin de là.. et à l'islam avec lequel il faut compter ici) et parier sur une croissance forte, c'est croire à Santa Claus.
Je ne crois pas non plus qu'il faille plomber encore plus la dette avec des services publics, même si Ségo. est bien consciente, le PS la tirera toujours vers le bas.Il y a trop de mauvaises habitudes dans ce pays.
Alors, Sarko serait la seule solution pour moi ? Probablement, la moins pire, parce que je ne le voie pas comme un démon et que je le crois plus capable d'entreprendre des réformes et de redonner un peu d'air au pays (même si la cohabiltation est a craindre ou les grandes manifs). je le crois aussi plus capable de tenir tête aux extrémistes religieux et aux dealers des banlieues, qui n'ont pas d'état d'âme.
La gauche pourra enfin se reconstruire, et puis dans 5 ans, notre génération sera à la retraite, avec des moyens financiers bien plombés...ce qui permettra de jeter définitevement et sans regret les vieilles croyances au panier et de laisser place à de vraies nouvelles têtes.