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Avant guerre

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Je viens de passer une semaine en Egypte, l'accueil y est à l'orientale. Mais derrière les apparences, les sourires, je ressens souvent de part et d'autre une violence contenue.
Côté français, à cette époque, en dehors de vacances scolaires, c'est la grande sortie de la génération d'avant la guerre, née entre 1930 et 1940, qui bénéficie bien de la retraite par répartition.
Pourquoi pas, encore que je trouve cela un peu décalé et démesuré par rapport à ce que la France fait pour sa jeunesse.
Je sais, on me dira que c'est un droit acquis, que ces seniors n'ont pas eu de jeunesse (c'était la guerre), bla bla..Ils constituent aussi une masse non négligeable d'électeurs.
Pourtant, l'image qu'un bon nombre de ces anciens véhicule à l'étranger n'est pas trés positive : les "chez nous" (c'est pas comme ça), est souvent plus intéresée par l'assiette que par les conférences..et Le Pen n'est pas toujours très loin dans les esprits...
Coté égyptien, ils s'adaptent à ce marché : super buffets, porteurs de valises, gadgets de pacotille (encore que dans les souks, on entend "français fauché"), sentiment d'avoir affaire à des ploucs injustement mieux lottis qu'eux..
Il faut à tous prix préserver ce marché.  Une ballade à Denderah, en moyenne Egypte (endroit très beau mais boudé par les tours opérators, car jugé à haut risque par le quai d'Orsay) montre à quel point les egyptiens mettent en oeuvre des déploiements miltaires importants pour protéger les touristes : convoi fortement encadré par l'armée avec arret total de la circulation locale, hommes armées tout le long de la route à chaque intersection ou sentier, circulation extremenent limitée..)
Sujet de réflexion sur nos pratiques....

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