Les vacances d'été voient se dépécher sur les radios des écolos de tous poils qui viennent vomir leur fiante sur le tourisme : le touriste, ce zozo assez niais, attardé mental, missionnaire du capitalisme, à la recherche d'émotions fabriquées.
Il faut arréter avec cet élistisme de petit chercheur de gauche. Certes, on peut débattre du tourisme et de certains de ses méfaits. Je m'interroge sur le bien fondé de ces critiques "humanistes" de la consommation de masse. On pourrait dire "c'est vrai quoâ, si l'on n'avait pas accordé les congés payés à tous ces gueux, on ne polluerait pas nos plages".
Allez, le regard des individus n'est jamais le même en toutes situation. Je me souviens par exemple, d'une discussion avec une guide dans une "réserve" amérindienne près de Montréal, qui en profitait pour exposer à qui voulait prendre le temps de l'entendre les conditions d'exclusion de ces populations, décalées et sombrant souvent dans l'alcool, la drogue et l'exclusion.
Un peu d'intelligence et de tolérance, siouplait !