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Soyons sérieux

La rentrée scolaire approche, les livres et les émissions sur les radios se multiplient pour évoquer le problème de l'éducation.
J'ai passé toute ma vie à faire de la formation sous toutes ses formes, y compris en enseignant. Ce qui m'a frappé dans l'enseignement et ce qui reste un mystère (une aberration) pour moi se résume simplement en ces deux interrogations :
- comment travailler sérieusement avec des classes aussi nombreuses que celles que l'on rencontre en collége et lycée, je ne parle pas des universités ou c'est devenu une honte.
- comment un enseignant peut il passer toute sa vie en enseignant la même matière avec souvent les mêmes niveaux d'éléves.

Pour la première question, je pense quil faut ramener les classes à 10 élèves maxi. Alors, on va me dire "budgétairement, cela ne tient pas la route". D'abord, je pense qu'une heure à dix en vaut au moins deux à vingt et plus. Ensuite, il faut rendre les élèves actifs. Je conseillais un jour à un futur formateur de parler le moins possible, par contre de  faire travailler (et cela se prépare) le plus possible les apprenants. Oh, cela pourrait demander de gros efforts y compris aux eleves ; j'avais entrepris une telle experience en etant enseignant, on s'apercoit que les eleves sont conditionnés par la pauvrete des methodes pedagogiques employées et qu'il faut y aller doucement
Faisons des ateliers (il faudra les surveiller certes et les encadrer), multiplions les apports d'internet et de l'audiovisuel (il faut être équipé, je sais, mais il faut aussi savoir enseigner avec ces médias), organisons des visites (c'est difficile de sortir avec des groupes, diront certains, c'est une mobilisation nationale.)
Pour la seconde question, à minima, je pense qu'il faudrait être plus transverse : faire de la géographie en utilisant les langues pour faire des recherches sur Google, par exemple, mixer art, histoire et littérature, etc...et faire bouger plus les enseignants. Car comment font ils pour tenir toute une vie ? Je trouve qu'il y a peu de depressions au regard de ce que cela me parait demander comme engagement

De Closet va beaucoup plus loin que moi, il propose des transferts en fonction des besoins de ministère à ministère.

Je sais "yaka, faucon", je suis prêt à dialoguer avec des gens d'IUFM, du rectorat, je sais bien qu'on ne fera pas les choses en un jour, mais quand même, ca ne bouge pas beaucoup !!!

 

Commentaires

  • C'est bien sérieux pour un blog qui veut causer sans se prendre au sérieux.
    J'aurai intitulé la note: "soyons déconnant"

  • 10 élèves par classe, c vrai que budgétairement parlant, ça rique d'être tendu. Mais il est vrai que 35 élèves, c un investissement financier jeté directement à la poubelle par l'état, et déjà perdu (émotionnellement) par le prof avant même qu'il ne commence quoi que ce soit. Je parle en connaissance de cause: je viens de terminer mes études universitaires, j'ai grandi en ZEP, et je n'ai connu que des classes de plus de 30 élèves. C'était facile de rester au fond, ça arrangeait même le prof. Il y a même certains élèves qui ne s'en sont jamais remis...

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