La France me parait pédaler dans la semoule, ne plus bien savoir ou elle en est. Quand on est dans cet état là sur le plan personnel, on fait un bilan de compétence, cela ne donne pas de solutions miracles, mais cela a souvent le mérite de redonner confiance pour repartir du bon pied.
Alors, quelles sont nos forces et nos faiblesses, en essayant de se regarder avec lucidité, voire en profitant de l'avis de ses voisins.
Nous sommes des artistes, des créatifs ? pas si sûr, on a été, d'autres comme les espagnols ont plus d'audace. Imitons les scandinaves comme dirait Ségolène ? non, on n'a pas la rigueur protestante au fond du fond, on est des latins. Alors, nous sommes de grands ingénieurs, des techniciens ? on n'est pas mauvais, certes, on est perfectionniste, on a des méthodes, on sait en créer si l'on en n'a pas, mais quand il s'agit de travailler en groupe, c'est un peu la cata et on a le chic pour créer des moutons à 5 pattes (comme le char Leclerc, le Rafale ou faire des armes que personne n'a les moyens d'acheter et ne peut piloter voir faire un A380 qui me rappelle le France).
On a des grands chercheurs. Peut être, mais il faudrait songer un peu plus à faire financer cela par le privé et avoir un peu de souplesse, être moins hermétique, plus à l'écoute des besoins. On a d'excellents commercants ? On a progressé, les jeunes parlent davantage anglais, on maitrise assez bien le marketing, mais on est encore pantouflard, les allemands, les néerlandais, les anglais sont plus conquérants. Bon, on sait causer, dialoguer. Peut être, oui, alors soyons plus fier de notre langue, tous les sites de presse devraient avoir des traducteurs inclus dans leur site web; donnons plus d'argent à TV5 Monde au lieu de chercher à implanter une nouvelle chaine TV internationale avec de petits moyens. Soyons plus ouvert sur l'extérieur, on est comme un type qui aurait beaucoup souffert et se replie sur lui même.
Et dans le social ? peut être aussi, développons plus de proximité, remettons avec lucidité nos modèles sociaux à jour, inventons de nouvelles protections pour l'individu tout au long de sa vie. Et notre culture, quand même; les américains aiment notre culture, notre pays est très visité. Oui, c'est vrai, mais tous les américains ne sont pas newyorkais aisés et tous les touristes étrangers ne gardent pas de la France une excellente image, ils ne font souvent que passer. Mais c'est une voie, une très grande voie, développons notre tourisme en étant plus accueillant, plus clairs pour ceux qui ne parlent pas notre langue, développons nos relais, nos chateaux, nos manoirs, nos brasseries, nos estaminets avec une gastronomie conviviale, plus nature et moins onéreuse, moins attrappe couillon et imaginons des spectacles, soyons plus ludiques dans nos musées.
Alors, on n'a pas d'atouts, redevenons un grand pays ou il ferait bon vivre, on a les produits, le savoir faire, la géographie, alors qu'est qu'on attend pour être heureux ???
Films que j'ai réalisés
- Andy Warhol
- Architecture
- Claude et Camille Monet
- Premiers chrétiens en Asie Mineure
- Renoir à Cagnes sur mer
- My funny valentine jazz et neurosciences
- Conquête du cerveau : l'imagerie
- Psychiatrie et psychanalyse
- Du diagnostic aux traitements (psy)
- Les vieux (1979 Les Batignolles Paris)
- Neurobiologie et neurosciences
- Révolution médicale
Commentaires
Les choses sont parfois si simple à dire et si difficile à appliquer. Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux??? tout d'abord que l'on puisse vivre decemment de son travail et cela c'est de moins en moins le cas. Une personne en contrat dit "aidé" vit mieux car en plus du salaire il a beaucoup d'aides, mais si ce contrat devient un contrat classique rémunéré au smic, paradoxalement on vit beaucoup moins bien car toutes les aides disparaissent. On vit donc dans un système assisté, et le travail n'a plus grande valeur dans ce pays.
Tout à fait d'accord, cela va etre dur d'inverser la tendance à l'assistance en tous genres, mais il faut se redonner du courage...et peut etre choisir un candidat dont on aurait pas vraiment envie à priori...