Pas un instant de répis dans la mise en scène, un peu trop faite de "trucs" d'opéra moderne à mon goût (ce qui dénature un peu l'esprit très Europe Centrale d'origine).
A chaque instant tout bouge, mélangeant vidéo, jongleurs, maisons et personnages suspendus aux cintres, nains, joueurs de foot....jusqu'à une douzaine d'oies vivantes qui accompagnent les scènes villageoises.
Les rythmes chaloupés et rock du No Smoking Orchestra donnent du corps à ce délire visuel, qualifié de punk opéra par l'auteur.
On ne retrouve pas le synopsis d'origine, mais peu importe, l'essentiel est dans chaque scène (chaque plan) qui fait spectacle.
En sortant de l'Opéra Bastille, pris par l'ambiance, j'ai regretté que les CRS ne soient pas grimpés sur le toit de leur car, se balancant au beat de la trans, qui faisait sautiller gays, lesbiennes, fiertés homosexuelles et plus si affinités, qui faisaient la fête par milliers ce jour sur la place.