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Les mystères de l'évaluation

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j'ai fait des métiers dans ma vie où on pratique beaucoup l'évaluation.
Vous avez tous rempli à la fin d'un stage la petite feuille avec la dizaine de questions pour évaluer les bienfaits de votre temps passé en formation, j'en ai collecté des centaines, voire des milliers (sans rire).
De la même manière, graphistes et communicants connaissent le moment déliquat de la présentation de la maquette au commanditaire, ce moment où le client peut vous faire tout recommencer parce qu'il n'aime pas les couleurs ou n'apprécie pas le ton employé.
On pourrait considérer que cela permet de faire progresser l'animateur, le créateur...sauf qu'avec l'expérience, on finit par connaître les ficelles.
Tiens, pour ce blog, c'est pareil, j'ai remarqué que le taux de visite pouvait varier de manière considérable en fonction du thème abordé. Certes, le travail est souvent payant, une note bien rédigée est plutôt plus lue qu'une note rédigée à la hâte, mais ce n'est pas la règle d'or, la règle d'or, c'est de dire des choses que beaucoup de gens ont envie d'entendre et de mettre un chapeau sur ses reflexions personnelles.
Je sais d'avance que cette note aura un taux de visite faible, car le thème que j'aborde n'est pas universel.
En formation, l'expérience m'a appris qu'un stage bien rôdé, exécuté de manière très classique fait un bien meilleur score que le même stage réalisé avec des commentaires improvisés de votre serviteur. Les gens n'aiment pas trop les digressions. Le trop plein d'energie a également plutôt tendance à nuire, les stagiaires préférent une certaine serénité.
Le problème, c'est que c'est la même chose dans la presse ou le spectacle, l'originalité ou la spontanéité sont rarement payants. C'est pour cela qu'on nous rabache cent fois par jour la même chose. Pourquoi ? mystère...

 

 

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