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Quand on feraillait....

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Je n’étais pas un grand fan, mais je dois reconnaitre que ses textes disaient en peu de mots l’essentiel, peignaient la vie à Ivry, Gentilly, Montreuil ou Saint Ouen, en quelques phrases :

Dans une banlieue surpeuplée
On habite un meublé
Elle et moi
La fenêtre n'a qu'un carreau
Qui donne sur l'entrepôt
Et les toits

On va pas à Saint-Paul-de-Vence
On pass' tout's nos vacances
A Saint-Ouen
Comme famille on n'a qu'une marraine
Quelque part en Lorraine
Et c'est loin

Et là, tu le sens le café, avec la grosse tasse brune, au petit matin, à l’ouverture vers 7 heures, près de l’usine, en banlieue, avec les journaux encore ficelés, le gros chien couché à l'entrée et le patron qui se beurre une tartine :
Les petits bistrots
Où l'on vient goûter
Devant le perco
Le premier café

La patronne est à la cuisine
Le patron derrière son comptoir
On parle du Tour et du Racing
Devant un rouge ou un p'tit noir

C’est la nostalgie d’une époque, celle où lutter voulait dire quelque chose,
où l’on pensait que la gauche, c’était pas la droite,
C’était il n’y a pas si longtemps encore,
Et pourtant, que ça parait loin, camarade !!!

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