J’anime encore des stages de communication, en tant que bénévole et c’est l’occasion de rappeler que dans toute aide et raison de plus quand ça tourne en eau de boudin, la responsabilité est toujours partagée.
Deux affaires viennent illustrer ce propos ce jour :
Le clash de l’avion présidentiel polonais en Russie l’année dernière en est un premier exemple. J’avais suivi l’affaire sur RIA (agence russe) et sur la BBC qui avaient relayées l’affaire en détail et je me souviens que Poutine avait tout de suite pris les choses en main, pour mettre hors de cause les contrôleurs russes… en reportant toute la faute sur les polonais, qui auraient insistés pour atterrir. Or, aujourd’hui, les polonais mettent en cause ces mêmes contrôleurs…pour ne pas les avoir aidés efficacement à se poser (voir article)
Une autre affaire, mettant en cause MAM avec sa proposition d’aide à Ben Ali, met également en évidence ce risque d’une forme de responsabilité…il est difficile de tenir la position « je ne suis pas responsable, je n’ai fait que proposer de l’aide, genre coaching », surtout quand la France refuse à ce même Ben Ali d’atterrir en France 3 jours plus tard…il y a quelque chose qui sent le souffre….(voir article)
Une demande d’aide reste le début d’un processus de négociation et le comportement de celui qui aide (ou n’aide pas) a de l’importance….dur, dur….