En Allemagne, Inge Franken avait deux ans quand son père, officier nazi, est mort pendant le siège de Leningrad. Aujourd’hui, elle raconte aux enfants des écoles ce qu’a été le douloureux passé de l’Allemagne….elle lit des lettres de son père, retrouvées au fond d’un grenier, et qui évoquent la fierté d’appartenir à la machine de guerre allemande, alors que des partisans russes sont pendus dans des arbres…elle raconte la douleur de sa mère, fière de son mari et contrainte à la honte, après la guerre, alors qu’elle avait tout perdue…

Arthur Obermayer, qui est juif, et qui  donne  aussi son temps et partage ses connaissances pour retrouver et évoquer le passé des familles, respecte la démarche de Inge Franken « elle fait cela parce qu’elle estime qu’il n’y pas d’autres moyens de travailler sur le passé de l’Allemagne, afin d’en mesurer toute l’horreur »

Je trouve la démarche constructive, elle peut servir d’exemple…au lieu de faire des débats à la con sur la laïcité, des retours sur l’Algérie et la dure période avant l’indépendance vue par les militaires et le FLN pourraient être intéressants….

Lien vers BBC - Article sur Inge Franken