Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Commentaire de texte

J’ai pris un texte des Indignés qui marchent sur Paris,  parce qu’il y a beaucoup de choses qui sont reprises à gauche dans ce texte.

"Face à une crise financière qui déstabilise les états et donne aux marchés tous les droits, face aux outrances du libéralisme qui cassent les services publics et imposent l’austérité aux plus démunis, face à l’impératif des ressources qui épuise nos ressources naturelles et confond développement économique et bien-être social, face aux politique xénophobes et sécuritaires qui exploitent les peurs, stigmatisent les chômeurs et les immigrés, méprisent les mal-logés et les sans abris, face a une société individualiste qui encourage l’égoïsme et le repli sur soi »

La crise financière déstabilise les états : c’est vrai, mais plutôt que de faire toujours croire que la crise financière vient du grand capital, il faut bien comprendre qu’à l’origine, c’est lié à un problème de compétence des états modernes, qui, ne sachant pas aborder avec efficacité les défis du XXIème siècle (renouvellement des énergies, santé, pollution, éducation, plein emploi, identité, etc…), la croissance n’est plus au rendez-vous. Les taux de remboursements de la dette deviennent supérieurs au taux de croissance et l’incompétence mène à la non confiance des marchés, qui ne veulent plus prêter n’importe comment. On peut, certes imaginer, qu’on va empêcher les plus riches de continuer à faire du profit en spéculant, ce qui est profondément injuste, mais pour être efficace, il faut une entente mondiale. Car à l’ère du numérique, avec des paradis fiscaux et des états sans grands états d’âme, car surfant sur la vague, comme la Suisse, par exemple, il est difficile d’avoir des mesures efficaces.

La réduction des services publics : Si votre banquier n’a pas confiance dans l’avenir de votre boite, il ne vous prête plus et votre latitude est faible. Vous ne pouvez plus payer vos factures. Tout chef d’entreprise, si petit soit il, connait et redoute cette spirale infernale. Pour en sortir, il faut à tous prix, soit trouver de nouveaux marchés, soit trouver des partenaires qui ont confiance en vous. C'est pareil pour l'embauche de fonctionnaires. On peut aussi se foutre de toutes les règles, comme Nathalie Arthaud, pourtant prof  d’éco. (super démago) ou louvoyer, comme Hollande, qui, en très bon gestionnaire qu’il est, risque bien de ne rien faire (à moins d’aller piquer le pognon dans les économies et le patrimoine des classes moyennes, ce qui est une manière de plus d’appauvrir le pays).

Imposent l’austérité aux plus démunis : C’est incontestable. On peut aussi être tous pauvre, ce qui est une manière comme une autre de changer la société. ...sauf les politiques et quelques Hauts Fonctionnaires (même de gauche)

L’épuisement des ressources : C’est assez gonflé comme remarque, alors que souvent le peuple est le premier à râler quand le prix de l’essence croit. Quant à la décroissance sans énergie, elle conduira à une société sans transport. Or les transports sont la base de notre vie sociale et économique. Là encore, on peut finir tous pauvre, sous une tente, à crever de faim et de froid….en général, la guerre civile n’est pas loin…

Stigmatisation, peurs, xénophobie : Il est incontestable que Sarkozy et l’UMP sont responsables de cette politique détestable…mais attention, Hollande continuera à faire des reconduites aux frontières…quand à la stigmatisation, à gauche, elle consiste à pratiquer une épuration des compétences libérales, comme l’a promis Hollande, ce qui est aussi nul que la droite dans un autre registre.

L’individualisme : La droite n’en porte pas la paternité. La gauche sait aussi être très cynique et pratique une autre forme d’exclusion par la pensée. Il est de bon ton de faire passer l’idée que les gens de gauche sont bons et que les gens de droite ont une vision pessimiste de l’homme…Il serait intéressant de relire de grands sociologues, comme Raymond Boudon, père de l’individualisme méthodologique ou même Pierre Bourdieu (L’Etat). Penser que la gauche est une grande famille, qui aime le partage, la fête collective et les grands barbecues merguez est une arnaque et une illusion bien entretenue (étant souvent une grande pratiquante du mépris et de la manipulation par derrière).

Bref, il est aussi juste que Sarkozy marque (j'espère) la fin de la politique spectacle, marketing, trop communicante....et son laxisme face à Merkel (on ne me l'enlèvera pas de l'idée, Sarko n'avait confiance en personne en France et cherchait des modèles ailleurs)....

Restons lucide….l’homme parfait et providentiel n’existe pas…cherchons le moins pire….

 

 

Les commentaires sont fermés.