On débat en Suisse, suite à une interview donnée par le Conseiller Fédéral Schneider Ammann à la presse alémanique, dans lequel il met en cause la trop importante formation universitaire des jeunes suisses, qui serait cause de chômage. Pour le conseiller, il n’y aurait pas assez d’apprentissage et par contre, trop de diplômés. Le politique s’appuie sur une courbe montrant que le taux de chômage est corrélé avec le nombre de diplômés.
Mais comme le remarque un intellectuel suisse, le plus inquiétant n’est pas le nombre de diplômes, mais le trop grand nombre de diplômes en Sciences Humaines et Sociales, au détriment des ingénieurs, médecins ou mathématiciens (un élève sur 44 est tenté par l’informatique et 1 sur 64 par les mathématiques, en Suisse).
Et en France, on en est où ?