La plupart des français, n’ont pas remarqué, hier matin, à Lens, lors de l’inauguration du Louvre, par François Hollande, ce personnage toujours à côté du Président, qui n’est rien d’autre que le Ministre des Transports….on peut se demander ce qu’il fait là, alors que le torchon brule avec les écolos…Filippetti, on comprend, mais Cuvillier…sauf, que pour les ch’tis, le personnage est connu, unique soutien de Hollande avant les primaires dans une région plutôt rangée derrière Aubry, étant issu de Boulogne sur mer (110 kms de Lens, par la route), où il fut député maire (non cumul oblige), et où, il apprit aux côtés de Jack Lang, ancien député du coin, qu’il ne fallait jamais faire de vagues, jamais prendre de décisions qui fâchent le plus grand nombre, mais se montrer le plus possible…car les ploucs moyens assimilent la présence du personnage avec la paternité du projet…alors qu’il n’y est pour rien (c'est Chirac et on peut s'interroger sur l'intérêt d'un tel projet alors que le nord a tant besoin de crédits pour soutenir ses sites déjà existants)
On en a ras le bol de cette politique spectacle….jeudi, celui que ses collègues surnomment le Fayot, ne ratant jamais une occasion pour se coller au Président (en se faisant mitrailler par la presse) et relayer ses déclarations, va animer dans sa ville (il a du temps libre, en pleine semaine) un débat au cinéma local, les Stars, autour du film « L’exercice de l’état »…film qui racontait la difficulté pour un Ministre des Transports, incarné par Olivier Gourmet, de conserver son âme et ses convictions dans un monde politique dominé par la communication.
Malheureusement, je ne serai pas à Boulogne pour l’interpeller, mais j’espère qu’un péquin (j'en doute, car là bas, les gens s'intéressent surtout aux aides financières que le poste de Ministre permettra d'apporter à la ville et le personnage, qui sait cultiver sa proximité, est adoré comme un roi nègre) lui demandera s’il a encore le sentiment d’être fidèle à ses idées, dans ce cirque médiatique, qu’il est le premier à mettre en scène…
Tous pourris....non, car je voudrai saluer haut et fort Jacques Attali, qui s'exprimait sur France Culture ce matin (vers 7H48, en ré écoutant les Matins de Marc Vionchet), qui évoquait la comédie médiatique autour de Floranges, avec une certaine violence, et déplorait que le volet formation soit si absent des négociations sur la flexibilité.