C’est le printemps…le printemps, c’est souvent chaud sur le plan politique…et là, ça commence à bien faire…prendre dans la poche des uns pour mettre un tout petit peu dans la poche des autres (tant, ils sont nombreux), sans relancer la machine, ça suffit !
C’est comme si dans une famille, les parents se mettaient à partager leur maison et leurs revenus avec leur enfant et sa compagne, trop pauvres pour subvenir à leurs besoins, sans pour autant que ces derniers cherchent à se remettre à flot…
Et c’est bien ce qui se passe…haro tous les jours sur le privé et sur les particuliers qui s’en sortent un tout petit peu, sans pour autant prendre des mesures courageuses pour relancer l’économie. On affaiblit, comme dirait Bayrou, le pays tous les jours un peu plus, pour étouffer la colère qui gronde.
Bien sûr, il y a des pistes, tant sur le marché extérieur qu’intérieur (amélioration de l’habitat sur le plan des économies d’énergie, relance du produire français, recherche de la qualité dans de nombreux domaines, etc…), mais encore faut-il traduire cela en véritables axes d’action.
La mini réformette, liée au départ de Cahuzac, laisse la Formation Professionnelle sans véritable responsable, rattachant ce domaine à un Sapin déjà bien booké, prouve qu’on ne semble pas comprendre grand-chose aux priorités, au sommet de l’Etat. La formation professionnelle devrait être un levier majeur pour moderniser notre pays et pour assoir la flexi-sécurité, soi disant grande victoire historique entre syndicat et patronat.
Alors, bientôt un Printemps Français ?