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Festival de Cannes

 

film,cinéma; films

On dit déjà des choses sur le Festival de Cannes, comme tous les ans…alors que les films n’ont pas été vus par les critiques…on s'indigne sur la Sélection...

On dit que c’est franco français (9 films produits par la France en Sélection Officielle, dont 5 réalisés par des français), assez macho, trop classiques, avec des films indignes ou trop grand public, comme celui d’Ozon (rires et chansons), celui sur la bourgeoisie italienne, en partie autobiographique, de Bruni Tedeschi....à moins que cela ne soit trop compliqué, genre Deplechin et son retour d'un indien de la guerre, avec fond de psychanalyse et d'ethnologie, ou Arnaud de Pallières (le film se déroule au XVI siècle dans les Cevennes, avec armures et chevaux - low cost- au galop dans l'orage, la tempête et le brouillard)....trop racoleur, surfant sur la vague de l'homosexualité, avec la decouverte du désir d'une jeune fille pour une autre fille, de Kechiche,  ou l'histoire exubérante du pianiste Liberace par Soderbergh, trop déja vu (le monde du théatre de Papy Polanski), la séparation à l'iranienne par Farahdi...tout ça dans la toujours même Sélection Officielle,  alors que le prometteur film de Claire Denis (Les salauds, un film sur un homme d’affaire, qui abuse de son pouvoir) est relégué dans un Certain Regard, tout comme « le plus grand combat de Mohamed Ali » , un document sur la justice, de S. Frears (Hors compétition) ou le mythique Gatsby Le Magnifique (en ouverture, avec le très bôôô Di Caprio, parfait casting en héros de Fitzgerald).

 

On attend du coup les américains :  Jarmush, avec sa saga d’un musicien underground dans un monde en décadence, la vie d'un chanteur de folk à Greenwich Village par les Frères Coen ou l’histoire de polonais débarquant dans les années 20 aux Etats Unis (The Emigrants de James Gray)….

Vu que le jury comprend quand même Spielberg, la star N. Kidman et le petit Ugolin d'Auteuil, peut être qu'il en sortira quelque chose d'inattentu...

On verra bien…de toute manière, on se plante toujours sur le résultat, tout comme les plus grands critiques…qui critiqueront...

 

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