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Nymphomaniac Partie 2 - le film de LVT

 

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Le film de trop d'un danois aux penchants pro nazis, voulant peut être ressusciter par l'absurde, le concept d'art dégénéré….une partie 2 qui n’aurait jamais du voir le jour…. sordide, grotesque, pitoyable…j’ai beau essayer de retrouver mon esprit Télérama de jadis, pour produire un texte qui ferait illusion, en vous assommant de références cinéphiliques à Tarkovski ou à Salo de Pasolini…non Pasolini, s'il voit cela de là haut,  il doit remercier Dieu d’avoir été assassiné, lui qui avait vu avant tout le monde, que la bourgeoisie bien pensante allait tout planter, que la culture ne serait rien d’autre qu’une mascarade mortifère, P.P.P. lui, il a la chance d’avoir échappé à ce XXIème siècle qui promet d’être sacrement auto destructeur….
Ben non, Nymphomaniac n’est même pas le porno annoncé, tant les pastiches de phallus en plastique sont des caricatures, qui font ressembler ceux qui les portent, à des gamins déguisés en escargot, pour une fête de patronage, avec des grandes cornes qui dansent connement entre leurs jambes…Nymphomaniac Partie 2, c’est chiant, avec une interminable scène sado maso, qui fait surtout souffrir celui qui la regarde, tant l’acteur prend son temps pour régler les liens censés offrir le cul (en silicone) de Charlotte Gainsbourg à une cravache qui peine à s’abattre sur sa cible…je ne sais pas ce qu’à l’humanité, on doit avoir atteint le point limite, on n’aurait plus rien d’autre à faire que de régresser tous ensemble dans une immense partouze planétaire, au rythme techno d’un DJ défoncé à l'héroïne…regardez la recherche en France, alors qu’il faudrait consacrer nos budgets de R et D (recherche et développement, con) à l’optimisation des ressources alimentaires et énergétiques, les projets « branlette et identité » se multiplient dans les organismes subventionnés, étudiant l’impact du style de nounours sur la détermination du genre chez l'enfant prépubère, ou employant des BAC+10 en blouses blanches,  excités comme des puces derrière un écran, à mater, avec un IRM fonctionnel, l'image en couleur du cerveau cartographié de madame cobaye, se frottant le minou avec une carotte vibrante…je vous le dis, on va tous finir fous furieux…alors, pour en revenir au film de LVT, comment cela se termine ? Oui,  j’ai le sentiment de faire une bonne action en vous racontant la fin, pour vous éviter un déplacement…eh ben, désespérée : normal, logique, tendance, fashion, quââ…la minette nympho-maniaque arrive au bout de son récit d’addicte au sexe, pensant avoir trouvé chez l’espèce de pasteur psy, qui lui prête son oreille depuis quatre heures, enfin un ami (5H30 en version longue, à venir en DVD, aïe, aïe, aïe) …du coup, elle s’endort, délivrée, libérée, sécurisée…du coup, le vieux salaud ouvre sa braguette, déplie son engin fossilisé et rabougri, pour tenter de profiter aussi un peu de la salope…comme si Lars Von Trier voulait nous dire « n’espérez rien, si vous pensez rencontrer un ami, méfiez-vous de ne pas vous faire sodomiser, au moment où vous vous y attendez le moins »….bon, ben moi, je vais passer le restant de mes jours à protéger les animaux de la folie des hommes… les pauvres bêtes, condamnés à cohabiter sur cette terre avec une bande de monstres obsédés, irresponsables et narcissiques…

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