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Plus psychiatrique que politique

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Je ne comprends pas la manière dont raisonnent les israéliens, que j’ai longtemps tenus pour un peuple plutôt évolué et au dessus de la normale.

Comment des gens cultivés globalement, dont beaucoup sont des hommes d’images et de communication, ne peuvent-ils pas voir qu’ils sont en train de se mettre le monde à dos, que des villes en ruine avec des cadavres d’enfants, ne servent pas leur cause, et que cela peut se retourner violemment contre eux, à moins que leur complexe de supériorité ne soit si fort, qu'ils comptent sur leur puissante machine de manipulation médiatique pour inverser la tendance.


D’accord, Gaza est infesté par les terroristes du Hamas, voir par d’autres groupuscules islamiques encore plus djihadistes qui veulent détruire Israël. Mais comment la population de Gaza ne serait-elle pas révoltée et ralliée à des groupes radicaux,  quand un blocus est imposé et que les libertés élémentaires ne sont pas respectées. Comment les palestiniens de cette bande de terre ne seraient-ils pas en proie à des positions extrêmes quand le droit international est bafoué (attaques d’hôpitaux, emploi d’une force surdimensionnée, alertes trop brèves, etc…). Bien sûr, qu’il est probable que les organisations palestiniennes utilisent les bâtiments civils à des fins militaires, mais ce n’est pas une raison pour matraquer comme des bêtes, pour exterminer avec acharnement des êtres humains et des innocents…et encore, la droite israélienne trouve Netanyahou un peu tiède !

Certains juifs disent « on ne baissera plus la tête comme nos pères déportés, tu me frappes, je te frappe encore plus fort », sauf que cette position relève plus de la psychiatrie que de la politique.

Psychiatrie encore, quand les juifs traitent le monde de lâche, en faisant des musulmans, des disciples systématiques de Boko Haram, Al Qaida, ou des talibans. Quand on raisonne, y compris en France,  en pensant  « Ce sont les arabes qui doivent quitter Gaza et rejoindre leurs « frères » dans cette Europe où ils ne seront même pas dépaysés », il n’est pas étonnant que l'antisémitisme augmente et que 40 % des violences physiques racistes soient portées contre cette population qui ne représente que 1 % des français. Après il y a  d'autres phénomènes comme la perte des valeurs propres à la société française, ou comme la montée de l'extrémisme musulman, à considérer et sur ces sujets, la position des juifs est souvent très radicale.

Bref, quand on se range derrière une position de persécuté, qui consiste à dire « nous défendrons notre terre, quitte à tous périr  »,  on ne fait que faire monter la mayonnaise, et même s’il y a un cessez le feu, qui demeure fragile, les esprits ne changeront pas comme par enchantement.

Il faudrait que les juifs réfléchissent en profondeur à leur responsabilité et à leur comportement de « victime perpétuelle », bien au-delà du conflit d’ailleurs, trop dictés par des réflexes historiques, faisant qu’ils continuent d'entretenir leur image de peuple marginalement insupportable, et qu’ils se retournent vers la psychiatrie, qu’ils chérissent en général, pour travailler enfin sur leurs traumatismes…

Rappelons que Hanna Arendt a rapporté qu'à Berlin en 42, la police juive a permis, voire participé, aux raffles les plus meurtrières....les hommes sont les hommes, juifs ou pas juifs, avec le même lot de fêlés, de tortionnaires et de fascistes que les autres.

 

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