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Au secours, coincés entre deux idéologies aux injonctions contradictoires, nos cerveaux explosent

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Je me souviens qu'en formation au début des années 80, on montrait ce genre d'image à double sens à des stagiaires, pour illustrer la double interprétation et les faiblesses de notre perception du monde.

Appelée Illusion de Rubin, en hommage au psychologue danois qui en a fait une thèse,  les neuroscientifiques grâce à l'IRM fonctionnel, cherchent aujourd'hui à comprendre nos mécanismes d'interprétation de la réalité :

Dans le cas de l'image de la jeune fille et de la grand-mère, le cerveau essaie de faire correspondre les formes et les contours avec des schémas préexistants. Cela peut conduire à des interprétations différentes de la même image, où certains perçoivent une jeune fille de profil tandis que d'autres voient une grand-mère inclinée.

« La façon dont le cerveau organise et génère une représentation du monde extérieur est encore aujourd’hui l’une des plus grandes inconnues en neurosciences », explique le californien Reynolds, titulaire d'une chaire en neurosciences. « Notre recherche fournit des informations importantes sur la façon dont le cerveau traite les frontières, ce qui pourrait conduire à une meilleure compréhension des conditions psychiatriques où la perception est perturbée, comme dans la schizophrénie. »

« Ce que nous avons découvert, c’est que les premiers signaux sur la propriété des frontières se produisent dans les neurones des couches profondes du cortex cérébral », explique Franken, médecin scientifique et soutenu par un prix K99 Pathway to Independence des National Institutes of Health. « Cela confirme l’importance de la voie de rétroaction pour déchiffrer les frontières, car les connexions de rétroaction arrivent et sortent des neurones dans les couches profondes. »

« Au fur et à mesure que nous comprenons l’architecture du cerveau et la façon dont les ensembles de neurones communiquent entre eux pour construire notre représentation interne du monde extérieur, nous sommes mieux placés pour développer des outils de diagnostic et des traitements pour les troubles cérébraux dans lesquels ces représentations internes sont déformées, comme la schizophrénie », explique Franken. « Les hallucinations et les délires associés à la schizophrénie peuvent être associés aux perturbations des boucles de rétroaction prospective. »


Ces textes sont des copies de publications récentes....je cherche à vous montrer avec cet exemple, ce que la science tente de faire aujourd'hui : elle veut tout tout expliquer, démonter l'humain comme un enfant démonte son jouet pour comprendre comment ça marche....

Car, on voudrait tout réparer, alors que chaque humain s'éloigne plus ou moins d'une sorte de modèle standard parfait qui serait la NORME....Les scientifiques sont devenus des Docteurs Jekyll, sauf que vouloir faire le Bien, c'est mettre à jour chaque jour un peu plus, les fragilités, les faiblesses, les injustices des humains et révéler leurs faces sombres.....comme la nature est plus complexe que l'on ne pense (on voit les difficultés auxquelles se heurtent les neuroscientifiques), c'est en fait mettre à jour le Mal à chaque instant, sans savoir le canaliser....car aucun Etat au monde ne peut être réactif pour répondre aux besoins en croissance exponentielle.

Bien et Mal se confondent, comme l'image à double sens, et cette démarche est diabolique et déjà, on ne peut plus revenir en arrière....Personne n'accepterait de jeter nos smartphones à la poubelle...

Nous sommes en train de créer l'Enfer...Je le vois dans ma propre vie, et autour de moi, où s'amplifie une sorte de mal vie...

Arrêtons de nous mentir et de croire qu'un couple, c'est le Bien Etre tous les jours, avec une sexualité épanouie, un couple, c'est surtout deux êtres frustrés qui font en permanence des compromis et qui trouvent des fuites dans la consommation pour survivre....sauf qu'au nom de l'écologie, on veut réduire les voyages, les petits plaisirs futiles, les fêtes de famille, etc....le "socialisme" au nom de la cause collective, veut nous imposer toutes sortes de normes, de remises en question de nos habitats, de nos habitudes alimentaires, de nos déplacements, en travaillant le moins possible... car ce n'est pas la peine d'être une docteur Emérite pour comprendre que nous sommes coincés, chacun en fonction de notre histoire et de notre environnement, entre deux idéologies qui s'opposent, l'idéologie individualiste de type anglo-saxon et l'idéologie de type illibérale collectiviste (l'Etat Providence)

Mais on va dans le mur, c'est évident, car la croissance de la violence n'est que l'expression de cerveaux qui disjonctent, devant subir trop d'injonctions contradictoires....je ne suis pas sûr d'être clair, mais dans ma tête, c'est une évidence....

Au secours ! Nous sommes comme les souris blanches dans les expériences décrites par Laborit dans les années 80 et qui, en grand visionnaire qu'il était, faisait l'éloge de la fuite !

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