En juin 1990, Libération titrait « Rocard sonne le glas des préretraites » au nom du réalisme économique….En mai 81, lors de l’arrivée au Pouvoir du premier gouvernement socialiste, la mesure qui consistait à laisser partir à 55 ans des anciens paraissait socialement justifiée…il faut se souvenir de notre sidérurgie à l’agonie (déjà) et des nombreux déficits industriels liés à des secteurs devenus obsolètes.
Mais 10 ans plus tard, on constatait une hémorragie importante de cadres expérimentés dans tous les secteurs et un manque à gagner sur les cotisations qui mettait en péril l’équilibre de notre système de retraite..
C’est toujours la même soupe…de brillants technocrates gauchos préconisent des mesures démagogiques, pour satisfaire syndicats et électorat socialo-communiste ou rêvent d’une société sans concurrence, non libérale…mais on masque le calcul électoral , préférant dire qu’on a été trop optimiste … au nom de la restauration du dialogue social et de la justice …le problème, c’est que cette gauche normale, aveugle, « gentille », sociale a pratiquement toujours terriblement appauvri le pays et fait payer ensuite aux français moyens les plus aisés, l’addition…ou ouvert les bras au fascisme, comme après le Front Populaire, si beau, si idyllique, si glorieux pour un grand nombre de français endormis par des intellectuels et enseignants irresponsables ou…grands manipulateurs. 
On dira que mon discours est maurassien…va…mais n’oublions jamais que les positions des uns expliquent les positions des autres…et réciproquement….et Hollande, qu’il ne se réjouisse pas trop vite…une note dégradée, un régime de retraite du privé qui dépose son bilan et hop…le Président normal sera raccompagné à Tulles…plus ou moins gentiment.