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  • La France et le Mali

    Je comprends mieux l’unanimité de toute la classe politique envers Hollande et sa guerre contre x…
    X parce que c’est flou, en terme d’objectifs, de moyens, peut être même de stratégie. Mais on ne peut pas faire autrement, un accord de coopération existant entre Mali et France sur le plan sécurité et défense, signé sous les gouvernements précédents. On notera dans le paragraphe consacré à la Direction de coopération de sécurité et de défense du Ministère des Affaires Etrangères, les objectifs de cette aide :

    Objectifs

    La coopération de sécurité et de défense vise aujourd’hui à garantir la stabilité des pays partenaires, condition essentielle leur développement, tout en soutenant l’extension de l’influence française dans le monde. Elle s’efforce entre autres :

    de favoriser la préservation de l’État de droit, des libertés individuelles et des droits de l’homme ;
    d’optimiser les structures, l’outil de défense et de sécurité ;
    de privilégier la réflexion et l’action en commun pour optimiser l’emploi des structures de défense et de sécurité ;
    de promouvoir le modèle de défense et de sécurité français :
    de soutenir les exportations d’équipements militaires français ;
    d’assurer l’enseignement du français en milieu militaire.

     

    On remarquera en particulier les trois derniers items….

    Restes de colonialisme ? Défense de nos intérêts, qui ne paraissent pas énormes, si ce n'est l'orle diamant, le cuivre ? à moins qu'on ne fasse des essais géotechniques particuliers....

    On peut lire sur le site du Ministère de l’Economie nos intérêts :

     

    Les investissements directs étrangers au Mali sont récents (début des années 2000) et liés à l’activité minière (exploitation de gisements aurifères, prospection d’hydrocarbures et de ressources minières). Selon la CNUCED, le stock d’IDE est passé de 210,4 M USD en 2001 (flux entrant de 122 M USD) à 1086,7 M USD fin 2009 (flux de 109 M USD). En tenant compte des transferts et rapatriements vers l’étranger (57,3 M USD), le solde net d’IDE s’élevait à 1029,4 M USD fin 2009.
    Par comparaison, fin 2009 le stock d’IDE atteignait 6223 M USD en Côte d’Ivoire, 2142 M USD en Mauritanie, 1614 en Guinée-Conakry, 1378 M USD au Sénégal, 1363 M USD au Niger, 914 M USD au Togo et 868 M USD au Burkina-Faso.
    Aujourd’hui, la France n’est plus le premier investisseur étranger au Mali, sous l’effet de la montée des investissements de l’Afrique du Sud (mines et agroalimentaire), du Maroc (banques et télécom) et de la Libye (banques, hôtellerie, distribution d’hydrocarbures et un projet agricole dans le nord de la zone Office du Niger).
    Partenaire historique du Mali, la Chine n’a que deux investissements industriels notables et anciens, une unité textile à Ségou (COMATEX) et un complexe sucrier à Markala/Ségou, SUKALA, dont une extension est prévue. Sa présence est très forte dans le secteur du BTP et des services de proximité. Enfin, les partenaires africains traditionnels du Mali (Sénégal et Côte d’Ivoire, par lesquels transitent l’essentiel des échanges commerciaux) ont peu d’investissements visibles, à l’exception de la compagnie de téléphone SONATEL, maison-mère de Orange Mali.