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  • Viens boire un petit coup à la maison

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    Il y une dizaine de jours, on a vendu à Drouot, avec un peu de mal, (compte tenu du remue ménage de quelques opposants au mariage gay), 10 % environ de la cave de l’Elysée…soit 1200 bouteilles, dont certaines hautement prestigieuses, comme du Château Latour, du Petrus ou du Château l’Angelus, parfois marquées « Cuvée de l’Elysée », ce qui ajoute à la côte…

    La presse étrangère s’amuse encore de l’événement, sachant que le but affiché est de réduire les dépenses de l’Etat…et d’utiliser l’argent récolté, soit plus de 700 000 € pour acheter des pinards plus modestes, histoire de faire plus peuple, plus normal…

    Cela est encore une curieuse initiative de mon point de vue, un peu démago, même si on est loin d’avoir tout vendu dans la cave du Château de la rue du Fg St Honoré et que je veux bien admettre la gestion de bon père de famille du Père François, ex Cour des Comptes…qu’on réduise les dépenses de l’Etat, que l’on ne se tape pas tous les soirs un grand crû, comme le faisait, parait-il la mère Chirac (sûrement pour oublier les escapades de son grand Jacques), parfait….mais qu’on substitue à  ce qui est quand même encore l’une de nos derniers gloires nationales, un petit picrate genre Vin de Pays des terres Corréziennes, pour le servir aux puissants de la planète….il faut dire, qu’avec plus de 700 000 €, l’Etat pourrait racheter toute la production annuelle des Vins de Branceilles  à 5 € le litre, sans négocier (moins de trente bornes de Tulles) on pourrait aussi économiser avec des cubis en plastique….ça serait bon, pour l’image (en France) et Valoche serait tellement heureuse….

    C'est quoi la prochaine étape ? On vire la batterie de cuistots du Palais, on transforme les 500 m2 de cuisine en centre d'appel Pôle Emploi,  et pour les receptions, on commande des plats préparés chez Sodexo...

    Trève de plaisanterie, je ne suis pas sûr du tout, que cela suffise pour rassurer The Economist, qui publie son rapport annuel, s'inquiètant de la capacité de Hollande à réformer socialement l'Hexagone, qui reste un enjeu (et un risque) majeur pour toute l'Europe...