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  • Le socialisme, un luxe bourgeois qui mène au déclin ?

    La question doit être posée et vaut à mon avis, ces questions tordues que nous pondent nos agrégés à chaque épreuve de bac philo. Nombre d’élites, souvent à gauche en France, comme si c’était une évidence, sont issues de la bourgeoisie plutôt aisée, à l’image d’Hollande : études secondaires à Neuilly, environnement familial vivant confortablement, au dessus de la moyenne, HEC, ENA…bref, un parcours peu accessible déjà, à un gamin de banlieue, dans les années 70. Il ne s’agit pas de lui reprocher, il s’agit de comprendre. Hors, Hollande fait parti de ces gens formatés au catholicisme social et à l’histoire « révolutionnaire », qui ont pensé et pensent toujours que leur pouvoir, leur engagement et leurs idées suffisaient à faire changer le monde, pour le modeler à leur image (ce qui est déjà beaucoup plus flou), un monde où chacun aurait ses chances, fraternel, un peu boy-scout et où la hiérarchie serait dictée par la méritocratie modèle Educ Nat…
    Sauf que les choses ne se passent pas comme cela…chaque individu, chaque français avance, progresse, s’écroule, repart, en faisant chaque jour l’expérience, que les bons sentiments des fonctionnaires, ne suffisent pas à leur assurer un avenir et une vie sereine :
    - Education, avec un ascenseur social planté au sous sol,
    - Santé, avec un niveau de services de plus en plus inégal suivant les revenus
    - Recherche emploi, avec un pôle emploi, enseveli dans ses procédures, son incompétence et ses archaïsmes
    - Transports dégradés, justice moyenâgeuse, fiscalité de plus en plus paralysante…
    - Etc…
    Le problème est que la majorité de ces élites, continuent, par protectionnisme de leur classe, sur leur lancée, avec une base de fonctionnaires petits soldats, forcés de parler comme leur chef, pour se faire bien voir : l’éducation se réforme à toute petite dose, alors qu’elle devrait être refondue, avec une formation permanente qui devrait exploser, l’entreprise est toujours vue comme un repère de barbares par des rats de bibliothèques, qui préfèrent écouter Schubert que de chercher du client (quelle vulgarité), etc….
    Bref, ce monde s’isole et isole 70 % du pays, en ne voyant rien venir, en se rassurant d’une France qu’elle imagine encore sensible à son idéal, et en restant figé dans ces croyances d’une autre époque… Oui, on doit se poser la question sur les bienfaits et les méfaits de la pense socialiste…enfin, moi, j’ai déjà un début de réponse…