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  • C'est quoi, le cap ?

    Le PIB qui fait un petit bond ne doit pas masquer la réalité, l’emploi se dégrade dans ce pays qui continue de perdre du terrain sur le plan de la compétitivité.
    Ce matin, en ouvrant le journal, je vois que nos universités ne brillent pas dans le classement mondial de Shanghai, avec nos « prestigieuses » Polytechnique et Mines qui se baladent bien au-delà des 200 premières places …en cause ? la gratuité essentiellement, toujours cette obsession de l’égalité, qui ne fait que produire du « moyen » et de l’inégalité…et mettre à niveau nos étudiants en respectant nos valeurs, pourrait coûter aux français des dizaines de millions d’euros, à dépenser en outils, salaires, bibliothèques, etc…Maintenant, il est certain que de plus en plus de nos universités deviennent surtout des centres de réflexion politiques et économiques, pour nos amis africains, comme c’est devenu le cas à Saint Denis, c’est peut être aussi cela qu’on désire…mais il faut oser le dire et énoncer clairement nos choix…

    Dans un autre registre, j’évoquais dans ma précédente note la pauvreté de l’information mise à disposition du public dans les lieux de mémoire et le manque d’application numérique intelligente multi langues pour smartphone…là encore, question de choix à la culture : alors que notre pays est le plus visité au monde, on préfère financer les spectacles vivants, autrement dit, des intermittents, pour produire des spectacles qualitativement plus que moyens et terriblement français…plutôt que d’améliorer le patrimoine, en s’ouvrant encore davantage aux anglais, aux américains, aux asiatiques, etc…
    La tradition littéraire française fait qu’on résonne encore à l’ancienne (il y aurait beaucoup à dire sur ces spectacles vivants, souvent réservés à une minorité ou faits pour calmer le jeu sur le plan social) plutôt qu’en terme d’appel d’offre vers des entreprises que l’on pousserait à innover, en créant des applications numériques véritablement culturelles. 
    On pourrait passer en revue tous les secteurs, de la santé, à la formation permanente qui devrait avoir une place de choix, compte tenu du fait que notre monde bouge vite et requiert de plus en plus de compétence, etc…
    Je m’entête, je me répète, je fatigue peut être mes lecteurs, mais trop peu de voix s’élèvent, de mon point de vue, pour vouloir un vrai changement ou clarifier nos objectifs… surtout face à des zoulous comme Ayrault qui carillonnent qu’on est sauvé et qu’on est sur la bonne voie…à moins qu’on souhaite rejoindre à terme un pôle méditerranéen, en s’éloignant chaque jour un peu plus du monde israélo-protestant…