Guines, petite commune du Pas de Calais, entre Calais et Boulogne, ne transpire pas le dynamisme, tout comme la région en général, malgré la richesse historique du lieu et du musée (fermé pour travaux). A Boulogne sur Mer, la queue des affamés pour obtenir une soupe ou quelques boites de conserves distribuées par des associations, s’allonge de mois en mois…ça vaut tous les indicateurs de Bercy…
Certains endroits en Province paient cher la crise, largement autant, voire plus que les bretons, car le travail est devenu tellement rare que beaucoup en ont oublié son existence, et souvent il ne reste que la débrouille, l’entraide et le partage de petits services…les enfants déguisés pour Halloween, qui sonnent aux portes pour obtenir trois sous, sont-ils à égalité avec ceux qui vivent à Neuilly ou même à Nice…sûrement pas, et ce n’est pas l’école républicaine qui comblera le fossé, même si on lui allouait des wagons de professeurs et si on distribuait des milliards d’aide… Y aurait-il des solutions ? En tous cas, pas celles que la plupart des politiques nous promettent…