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Film - Page 148

  • Cherchez Hortense...ou pas

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    Passez votre chemin et laissez Hortense où il est…oui, c’est le fuyant Monsieur Hortense, que Bacri, prof. de langues O. et de civilisation orientale, un peu paumé dans sa vie, essaie de joindre pour sauver la pauvre petite serbe sans papiers interprétée par Isabelle Carré. Je trouve que Bonitzer a fait bien mieux que cette comédie bobo, vaguement intello. pour séniors voulant tuer le temps.

    Certes la majorité des acteurs passe la rampe, Bacri ne fait pas trop du Bacri (ce dernier s’est pratiquement engueulé avec Bunel, sur France Inter, qui l’interviewait et lui disait qu’il faisait du Bacri, mais bon je préfère Bacri écrivant et jouant avec Jaoui). Rich est assez génial en  Haut Fonctionnaire, Berroyer est égal à lui même en intello dépressif.  Quand à K. Scott Thomas, elle a fait beaucoup mieux que ce second rôle baclé de metteur en scène en quête de jeune amant, mère d'une espèce d'Harry Potter et mise à la porte par un Bacri pas si mou qu'il en a l'air.

    On sait bien que ce film n'est qu'une comédie, mais d'abord, on rit assez peu, on se lamente plutot des désarrois familiaux du pauvre Bacri, en compagnon moyennement credible d'une  Scott Thomas pas vraiment arrangée comme personnage en recherche. Les scènes les meilleures sont celles entre Rich le père et Bacri le fils, quant à la fragile Isabelle Carré, elle fait serbe menacée d'expulsion comme moi je fais esquimau traversant la calotte glaciaire.

    Mais le public de papys et mamys, probablement pas trop exigeant, a l'air de se satisfaire de ce produit taillé pour lui, avec des acteurs connus, dans un Paris assez chic du Palais Royal, utilisant la coupole d'O. Niemeyer du siège du PCF comme amphi, avec une intrigue de boulevard pour petits profs en retraite, mélant répétition de pièce de Tcheckov et allusion tordue au poème H. des Illuminations de Rimbaud (d'après la presse). Révise, vieux, c'est la rentrée...