Comment il te l’a collé au mur, la Reding…et puis les autres à l’Europe, où le style est habituellement plutôt feutré, comme souvent en politique internationale. On pourrait voir dans ces changements de ton, dans cette manière virile d’aborder les problèmes et de rentrer dans le lard, le souhait d’un changement bénéfique…passer de l’éternel ton diplomatique, qui a ses limites, à une expression plus libre, plus directe, plus franche….sauf, que le Nicolas, on le connait…il peut vite aller dans l’excès préjudiciable à la fonction (casse toi pauvr’con) et puis la France (on le voit avec la réforme des retraites) n’est pas un exemple de dialogue adulte…les habitudes politiciennes françaises sont dans l’arrogance, le rapport de force, la recherche de la domination, à droite comme à gauche, enfin, bref, rien de très positif….alors, ben alors, il les colle au mur, mais faut pas vraiment s’en réjouir.
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